Hommes et chiffres

GabariFest, deuxième !

Événementiel. Conférences, exposition, workshops, live painting, marché de créateurs, blind-test, DJ set… pour sa deuxième édition, le GabariFest propose une nouvelle programmation 100% dédiée aux arts graphiques à Reims.

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Le GabariFest
Workshops, expos, conférences, marché de créateurs, tattoo corner... Reims sera la cité des arts graphiques et visuels le temps d’un week-end avec le GabariFest, du 7 au 10 septembre. (Crédit : VDHVince)

Porté par le Collectif 46, composé d’une douzaine de créatifs, d’artistes et d’entrepreneurs spécialisés dans les arts et la communication, le festival s’adresse à un large public pour mieux faire connaître les arts graphiques et visuels.

« C’est un domaine d’activité qui est peu représenté sous cette forme populaire de festival », souligne Lotfallah Benassarou, président du Collectif 46 et organisateur du GabariFest.

« Au départ le projet Gabari est né avec un magazine dont l’idée nous est venue pendant le confinement. Il s’agissait de créer une revue dont l’objectif était de rassembler les travaux d’artistes visuels, plasticiens, grapheurs, tatoueurs… ». Après avoir édité plusieurs édition du magazine Gabari avec des artistes locaux, puis nationaux et internationaux, Lotfallah Benassarou a voulu aller plus loin en créant une manifestation d’envergure.

« On a souhaité faire un événement populaire, qui rassemble et qui s’adresse autant aux amateurs d’arts visuels qu’aux simples curieux », précise l’organisateur qui a rassemblé toute une équipe pour monter le GabariFest en septembre 2022 à Reims. Une première édition qui a rassemblé 4500 visiteurs, grâce notamment à l’implication de nombreux bénévoles et partenaires et qui a incité les membres du Collectif 46 à remettre le couvert cette année.

Rencontres avec les artistes

Outre l’exposition « Fragments » de la graphiste Célia Genevois au Trésor, dont le vernissage lancera le festival le 7 septembre, les visiteurs pourront découvrir les univers des arts graphiques sous toutes leurs facettes en entrée libre. « Ce festival est aussi une manière d’éduquer le public à nos métiers et à la valeur du travail des artistes », souligne Lotfallah Benassarou.

Photo d'une création de tatouage
(Crédit : VDHVince)

En plus des conférences gratuites (médiathèque Falala et Bibliothèque Carnegie), un marché de créateurs avec une vingtaine d’exposants sera ouvert pendant tout le week-end au Manège, où se dérouleront aussi des workshops (gravure, tissage, tattoo, graphisme, fresque pour enfants…), des soirées (karaoké le vendredi et DJ set le samedi) et du live painting. Une vente aux enchères des œuvres réalisées au cours du festival sera d’ailleurs organisée le dimanche en fin d’après-midi pour clôturer le GabariFest.

Renseignements et réservations sur : www.gabarifest.com