Aller au-devant des chefs d’entreprise
Commerce. Reims Business et la CMA unissent leurs compétences pour aller au-devant des chefs de petites et moyennes entreprises lors de rencontres dédiées, avec comme objectif de mieux faire connaître les aides dont ils disposent.

Reims Business et la CMA unissent leurs compétences pour aller au-devant des chefs de petites et moyennes entreprises lors de rencontres dédiées, avec comme objectif de mieux faire connaître les aides dont ils disposent. « Une des missions de Reims Business est d’être une porte d’entrée pour les entreprises du territoire, en particulier les TPE et PME », explique François Nicente, chef de projet Reims Business. « Nous avons un volet ‘‘soutien économique’’, avec une offre que nous portons directement, et une autre pour laquelle nous jouons un rôle de relais, de porte d’entrée, vers des partenaires comme la Région Grand Est – qui est un peu chef de file sur le soutien économique. Notre offre est à « 360 degrés ». On peut accompagner, par exemple, la recherche de locaux professionnels en lien avec les agents immobiliers spécialisés. Nous portons aussi la commercialisation de parcs d’activité, donc de foncier. Même si ce foncier devient rare, nous restons apporteurs de solutions », poursuit-il, encourageant les entreprises à pousser la porte de l’organisme rémois ou à venir à la rencontre des équipes de Reims Business lors d’évènements organisés tout au long de l’année.
Se former à l’IA
Pour la Chambre de Métiers, l’objectif est de rappeler les services qu’offrent l’organisme consulaire, trop souvent délaissé par les artisans selon les mots du Président marnais, Dominique Hautem. « Les artisans devraient plus s’approprier la Chambre des Métiers. Aujourd’hui, un artisan ne peut plus, comme mon grand-père, travailler tranquillement dans son atelier. Il y a désormais des obligations, des normes, beaucoup de réglementations, notamment juridiques. Un artisan ne peut plus se permettre d’avancer seul », insiste Dominique Hautem. La Chambre des Métiers a en effet comme mission d’accompagner l’entreprise, depuis sa création, jusqu’à son développement mais aussi l’apprentissage, le recrutement, et même la transmission. Si un artisan rencontre aussi des difficultés, il peut (et doit !) se tourner vers les services de la CMA. Et puis, il y a le sujet de la formation, auquel tient particulièrement le président de l’organisme marnais. « Nous vivons dans un monde qui change à une vitesse incroyable. En moins de deux siècles, il y a eu la vapeur, l’électricité, l’ordinateur, l’intelligence artificielle… Et ça aussi, il faut l’intégrer. Il faut absolument se former », fait savoir Dominique Hautem.