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Volkswagen se dote d’une centrale solaire à Villers-Cotterêts

Automobile. Les 50 000 panneaux photovoltaïques, assemblés sur des « ombrières à poteau central » pour préserver les espaces au sol, vont alimenter une centrale solaire avec un puissance de 20 MW au maximum de leur rendement.

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Photo de panneaux photovoltaïques
(Crédit : LL)

Voilà plus de 60 ans que Volkswagen Group France (VGF), filiale du constructeur allemand, a installé son siège à Villers-Cotterêts. L’ensemble occupe aujourd’hui une superficie de 45 ha, dont 24 sont utilisés comme parkings. Depuis le début de l’été, 15 de ces derniers sont couverts de panneaux photovoltaïques. C’est une des façons pour VFG de progresser vers son objectif « go TO zero », soit la neutralité carbone en 2050 pour l’ensemble de ses activités.

Il a confié ce projet à Engie Green, leader en France des énergies durables, présent partout, notamment dans les Hauts-de-France avec ses parcs éoliens.

Cette filiale d’Engie en est à la fois le concepteur, le gestionnaire et le concessionnaire pour 32 années. Les 50 000 panneaux photovoltaïques, assemblés sur des « ombrières à poteau central » pour préserver les espaces au sol, vont alimenter une centrale solaire avec un puissance de 20 MW au maximum de leur rendement.

Un investissement de 20 millions d’euros

Celle-ci pourrait ainsi produire jusqu’à 21 GWh (gigawattheure) par an, soit la consommation de 8 000 personnes. Engie Green évalue à 4 300 tonnes de CO2 évitées par son installation.

Bénéfice collatéral, la protection des véhicules et des personnels en cas d’intempéries ou de fortes chaleurs. Et en prime, un éclairage nocturne performant.

En contrepartie, Engie Green a apporté le financement, soit autour de 20 millions d’euros. En complément, mais plus dans un souci d’ouverture et de communication que par nécessité financière, elle a aussi pris l’initiative d’un financement participatif. à l’origine, il était réservé aux habitants de la région et avait pour objectif déclaré de récolter 2 millions d’euros. Finalement, il a été ouvert à d’autres souscripteurs et atteint les 3 millions d’euros.