Entreprises

Une formation gratuite aux gestes qui sauvent

Logistique. Groupama organise des sessions dans l’Aube et dans le Grand Est pour former 5 000 personnes d’ici fin 2021.

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Frédéric Guérin, président de l’UDSP10, Jean-Louis Laffrat, président de la fédération Aube de Groupama et Michel Yvard, directeur départemental Aube. Laurent Locurcio

C’est une initiative qui ne passera pas inaperçue avec un objectif national ambitieux consistant à former, gratuitement, un million de personnes « aux gestes qui sauvent ». Reconnaître un arrêt cardiaque, savoir réagir en cas d’étouffement, de malaise : autant de situations qui peuvent arriver n’importe quand et pour lesquelles on doit pouvoir compter sur n’importe qui. Une première en France dont Groupama est à l’origine, et qui sera déclinée sur le terrain par les caisses locales.

« Cela va nous permettre de renforcer encore le maillage d’intervention dans le département », confirme Frédéric Guérin, le président des sapeurs-pompiers volontaires de l’Aube qui seront chargés de cette formation. D’une durée de deux heures, elle se veut avant tout concrète, facilement accessible, et centrée autour de ce qu’il est possible de faire.

Inscription en ligne

Au niveau du Grand Est, un premier objectif consistera à former 5 000 personnes d’ici fin 2021. « Dans l’Aube nous avons déjà lancé 17 sessions de formation couvrant tout le département », précise Jean-Louis Laffrat, président de la fédération Aube de Groupama. « Les communes nous accueillent pour ces formations qui sont ouvertes à tous, gratuitement, en adéquation avec nos valeurs mutualistes, grâce au concours financier des caisses locales », rappelle Michel Yvard, directeur départemental Aube de Groupama. D’autres sessions seront bien entendu organisées, dans les communes mais aussi par exemple dans les entreprises qui souhaitent que leur personnel puisse se former.

Pour cela, il faut s’inscrire aux sessions proposées ou contacter sa caisse locale. L’idée est de faire en sorte que la France rattrape son retard, avec seulement 27 % des citoyens formés aux premiers secours alors que d’autres pays, comme le Danemark atteignent 95 %. L’enjeu est de taille puisque selon la Croix Rouge française, 20 000 morts par an pourraient être évitées si les victimes pouvaient être secourues plus rapidement.