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« Une banque doit gagner de l’argent pour être solide et pérenne »

Résultats. La Banque populaire Alsace Lorraine Champagne (BPALC) a fait sa meilleure année en 2021 avec 122 millions d’euros de résultats nets et un bilan s’élevant à 38,3 milliards d’euros, soit une progression de 10,2%.

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Banque Populaire - BPALC
Thierry Cahn Président du Conseil d’Administration et Dominique Garnier, Directeur général de la BPALC. (Crédit DR.)

La crise n’a pas été perçue de la même manière pour tout le monde. Si nombre d’entreprises, malgré la reprise de l’activité, ont été confrontées à des difficultés de trésorerie, notamment à cause de l’envolée des cours des matières premières, les banques, elles, se portent bien. Tellement bien, que l’année 2021 a été la meilleure de toute son histoire pour la Banque populaire Alsace Lorraine Champagne avec 122 M€ de résultats nets. « C’est maintenant que commence le 21e siècle », annonce avec aplomb Thierry Cahn, Président du Conseil d’Administration de la BPALC, remettant dans son contexte la période compliquée que le pays traverse entre « problèmes d’approvisionnement, d’inflation et d’augmentation des taux ». Mais que l’on se rassure, « les banques sont extrêmement solides et se portent bien ! » C’est pourquoi tous les espoirs sont permis. L’explication ? « Faire partie d’un groupe donne un pouvoir et une puissance importante. Le système est aussi sous la supervision de la BCE, favorable à un fonctionnement de proximité, à condition que les fondamentaux soient solides. » Car être une banque de territoire, proche de ses clients et de ses problématiques, est un atout majeur, proclamé haut et fort par les dirigeants de la BPALC.

UN ENCOURS DE CREDITS EN FORTE CROISSANCE

« Avec un produit net bancaire de 600 M€, la BPALC signe une progression de + 6,1% », note ainsi Dominique Garnier, Directeur général de la BPALC ayant pris ses fonctions il y a tout juste un an, en mai 2021. Il insiste sur « un millésime financier très positif » avec un ratio de solvabilité très satisfaisant à 20,7% alors que la moyenne réglementaire est de 10,5% ainsi que sur « une collecte dynamique », avec 27,7 Mds € d’encours de crédits (+8% entre 2020 et 2021). « Les crédits à l’habitat augmentent de 10%, ceux des équipements, entreprises plus professionnelles, de 11%. » Les encours d’épargne monétaire s’élèvent eux à 25,4 Mds € « dans un contexte de liquidité abondante liée à la crise Covid et au plan de soutien aux ménages et aux entreprises mis en œuvre par le Gouvernement ».

244 RECRUTEMENTS EN 2021

Et si la banque se satisfait de ses chiffres de performance financière, elle n’en oublie pas son ambition en tant qu’assureur : « Le taux d’équipement en assurance des clients particuliers est en progression de 2% avec 31% des clients », livre Dominique Garnier, enchaînant : « Notre ambition est d’atteindre 4 clients sur 10. » Cet objectif est rendu atteignable grâce à la multiplication des canaux pour toucher les clients. « Nous avons beaucoup accru les efforts dans le domaine du digital et réalisés plus de 4 000 entretiens en visio. » Autre signe de la bonne santé de la BPALC, ses recrutements, avec en 2021, 244 recrutements dont 140 CDI ainsi qu’une stabilité en poste de 4 à 5 ans. « Nous avons une politique offensive en ce qui concerne l’alternance », indique le Directeur général, signalant 148 alternants l’année dernière. Le nombre de sociétaires reste quasi stable à 336 000 avec 1% d’augmentation tout de même, « ce qui correspond à un capital social d’1,28 milliard d’euros faisant de la BPALC la première des Banques populaires régionales ».

« Une banque, il faut qu’elle gagne de l’argent pour être solide et pérenne », tranche Thierry Cahn, concluant : « En une année, nous avons quasiment augmenté le chiffre de notre encours de crédits du montant de nos fonds propres. »