Un Réseau dynamique avec une forte ambition
Réseau. Le Réseau Dynamique n’en finit pas d’essaimer dans la ville des Sacres avec l’ouverture d’un troisième club à Reims, celui de Reims Gueux. Couvrant la zone Ouest de la ville, il a, à sa tête, Mathilde Walas.
Le pouce levé, un large sourire aux lèvres et un dynamisme qui ne fait pas mentir le nom du réseau. C’est au golf de Gueux que nous rencontrons Mathilde Walas, responsable de la troisième antenne rémoise du Réseau Dynamique qui vient de voir le jour et Sarah Kack-Kack, à la tête du club Reims Prestige et nouvelle responsable du Réseau Dynamique Grand Est. « Encore un nouveau club ! » pourrait-on être tenter de penser. Mais si de telles structures se montent et trouvent des adhérents, c’est bien qu’il y a une demande. Exception culturelle locale ? « Pas impossible », répondent en coeur les deux collaboratrices qui, Rémoises d’origine, ont toujours connu « cette dynamique de réseau au sein de la ville ».
Et justement, si de nombreuses affaires naissent et se concrétisent sur un green de golf, si l’on ne sait pas manier le club, on peut aussi créer de nouveaux liens et faire de jolies rencontres autour d’un bon repas, dans une ambiance chaleureuse et décontractée. C’est en tout cas la « dynamique » du fameux réseau, qui mise sur des échanges deux fois par mois, entre 11h et 14h30. « Ce qui plait, c’est le format du déjeuner d’affaires », indique Mathilde Walas, pétillante quadra, également à la tête d’une société de services aux entreprises. « Dans un club, on est maximum 25 personnes, pour préserver la qualité des échanges et toujours pour garantir l’exclusivité dans un domaine », relate Sarah Kack-Kack. Expert-comptable, banquier, assureur, agent immobilier, artisan, sont les bienvenus. La plupart exerce des professions libérales ou en indépendant pour pouvoir honorer les rencontres.
Partage et bienveillance
La formule du Réseau Dynamique repose sur deux types de rendez-vous par mois, l’un consacré au développement de l’activité commerciale, les « rendez-vous business », l’autre dédié à la découverte d’une entreprise, « les rendez-vous thématiques ». Dans les deux cas, bienveillance et bonne humeur sont de rigueur, « on est là certes pour faire des affaires mais cela doit être dans un cadre accueillant », insiste Mathilde Walas.
Ainsi, on ne devient pas un membre de manière automatique, il faut que les valeurs de celui qui postule pour adhérer correspondent à l’esprit du club. « Le business doit se faire naturellement entre les membres. On ne contraindra d’ailleurs jamais quelqu’un à dévoiler son chiffre d’affaires effectué grâce au réseau en public, en revanche, il faut qu’il puisse le communiquer au responsable car nous devons pouvoir estimer combien le club génère de chiffre d’affaires », explique Sarah Kack-Kack, qui gère par ailleurs le centre d’affaires Regus, à Reims.
Avec un abonnement à l’année de 1 200 € /HT, il faut que « a minima, celui qui adhère rentre dans ses frais d’adhésion ». Mais dans les faits, pour la plupart des membres, c’est bien plus. « En six mois d’existence, mon club Reims Prestige a généré un chiffre d’affaires de 120 000 euros », se félicite Sarah Kack-Kack, qui évoque de « très belles transactions ». « Selon les secteurs, le chiffre d’affaires se fera sur des one shot ou alors sur de longues années, comme en banque par exemple, on doit donc évaluer tous ces paramètres », note Mathilde Walas. Ayant toujours eu un talent pour mettre en relation les gens les uns avec les autres, elle s’est alors posé la question de le faire dans le cadre d’un Réseau. « Cette capacité à faire des ponts entre les personnes, c’est certes du commerce mais aussi de l’humain. Ce qu’on aime à la sortie d’un déjeuner, c’est entendre des adhérents se dire « on s’appelle bientôt ». On sait à ce moment là, qu’on a bien fait les choses. »
Les déjeuners du Réseau dynamique sont donc non seulement l’opportunité de créer des affaires, mais aussi celle de découvrir de nouveaux lieux, car les deux responsables ont a cœur de « régulièrement changer d’endroit ». « Cela fait travailler plus de monde et permet de nouvelles découvertes, de nouveaux échanges car cette curiosité fait aussi partie de nos métiers. On doit être en veille par rapport à ce qui se passe autour de nous. Un nouveau commerce qui ouvre, une entreprise qui s’agrandit, tout cela fait partie de la manière dont nous aimons fonctionner », insiste Mathilde Walas. Parmi les entreprises visitées, Reims publicité ou encore la Biscuiterie rémoise. Prochain lieu de découverte pour le club Reims Prestige, une entreprise artisanale du côté d’Hautvillers… Mais chut, nous ne voudrions pas trop en dévoiler ! Le Réseau Dynamique offre en outre des services tels que la mise à disposition d’un annuaire, la possibilité de créer un profil sur une application dédiée avec l’accès aux rendez-vous et actualités.
« Car nous organisons aussi des journées inter-clubs, ce sera d’ailleurs le cas le 20 juin prochain. » Peut-être est-il aussi besoin de signaler qu’il est inutile de ramener les deux responsables à leur féminité pour diriger un club d’affaire. « Ce qu’il faut, c’est avoir du caractère, du répondant, et aller chercher la réussite. La meilleure manière de faire taire les mauvaises langues ou les donneurs de leçon, c’est l’efficacité. » Et ça marche.
Sarah Kack-Kack évoque ainsi l’agrandissement du réseau : « Nous avons des demandes dans tout le Grand Est, dans les Ardennes, mais aussi en Lorraine et en Alsace. Et il faut que nous soyons présents dans ces grandes villes ! » ambitionne celle qui vient de prendre la tête du réseau dans le Grand Est, avec … un grand dynamisme évidemment. Mais était-il besoin de le préciser ?