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Un nouveau bassin nordique en 2027 au Mont-Olympe

Aménagement. Implanté à Charleville-Mézières à proximité de la plaine de jeux du Mont-Olympe, poumon vert de Charleville-Mézières, le centre aquatique Bernard Albin aura bientôt un voisin.

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Photo de l'actuel centre aquatique Bernard Albin
Ce bassin nordique sera adossé à l’actuel centre aquatique Bernard Albin. (Crédit : PR)

La construction d’un bassin nordique en extension au centre aquatique Bernard Albin de Charleville-Mézières a été confirmée par Ardenne Métropole afin de diversifier l’offre proposée aux usagers tout en augmentant l’attractivité résidentielle et touristique, mais aussi répondre aux demandes du Charleville-Mézières Natation, meilleur club du Grand Est et le 27e sur 949 en France. Ce dernier compte dans ses effectifs cinq nageurs de haut niveau dont deux champions de France toutes catégories et le CMN militait depuis plusieurs années pour cet investissement après avoir totalisé 31 médailles aux championnats de France 2023.

Sur les bases du rendu d’une expertise lancée en 2022 dans le cadre de la réalisation de cet équipement d’envergure, il a donc été décidé d’inscrire au budget 2024 de la Communauté d’agglomération la construction de ce bassin de 50 mètres avec huit lignes d’eau mais aussi des gradins amovibles afin de permettre au club local d’organiser des compétitions d’envergure nationale d’autant que ce bassin répondra aux normes fédérales.

Une première étude de faisabilité avait été lancée en… 2019 complétée, en 2020, par une étude de programmation. Au regard des contraintes du plan des Préventions des Risques naturels d’inondation, il a été acté de réaliser cet équipement en lieu et place de trois boulodromes actuellement existants sur le site et qui seront par la suite déplacés et réaménagés un peu plus loin pour que les pétanqueurs continuent de pratiquer leur passion dans de bonnes conditions de jeu sur un terrain en contrebas. Une couverture thermique sera prévue afin de limiter les déperditions de chaleur du plan d’eau.

Plus de 7 M€ de travaux et 61 mois de délais

Le montant total des travaux s’élèvera à 7 millions d’euros. Pour mener à bien les études d’avant-projet et les études de projet, les travaux de construction, le suivi de parfait achèvement et la phase d’exploitation et de maintenance, la collectivité locale a proposé de recourir à un marché global de performance. Un jury sera réuni pour choisir les candidats retenus sur la base des critères de choix précisés dans l’avis d’Appel Public à Candidatures. Il retiendra trois candidats (maximum quatre) sur la base des documents présentés. La durée du marché devrait ainsi s’étaler sur une durée de 61 mois dont 17 pour le chantier de réalisation.

Le bassin nordique réalisé en plein air et qui sera chauffé autour de 30 degrés devrait donc normalement sortir de terre en 2027 en zone non inondable. Il sera bâché tous les soirs pour éviter une déperdition de chaleur et aussi toute pollution.

Sébastien Remy, l’homme fort du club de natation carolomacérien (881 sociétaires) se satisfait que les élus soient passés de la brasse au crawl grâce à l’émergence de ce projet qui va « optimiser les conditions d’entraînement des licenciés et mettre un terme aux exils coûteux pour s’entraîner dans des bassins de 50 mètres extérieurs. Ce sera un tournant dans l’histoire de notre association qui va être ainsi redynamisée après une difficile période due au Covid. Les gens apprécieront de pouvoir nager en extérieur. Et cela nous permettra de diversifier nos activités et de donner une dimension supplémentaire au club ».

Les 220 000 usagers accueillis annuellement au centre aquatique Bernard Albin devraient, grâce à cette infrastructure, disposer d’un outil autrement plus confortable. Maire de Charleville-Mézières et président d’Ardenne Métropole, Boris Ravignon sait déjà pouvoir miser sur une aide de la Région Grand Est de 2,5 millions d’euros et attend environ 2 millions d’euros supplémentaires de l’État pour un reste à charge équivalent. Le fonctionnement de ce bassin nordique aura tout de même un coût : un peu plus de 800 000 euros par an, frais de personnel compris.