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Sopaic Repro poursuit ses investissements

Investissement. L’imprimerie carolomacérienne poursuit son développement en se dotant d’un outil high tech.

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Photo de la famille Dupuis avec Bernard, Stéphane, Maxence et Morgane
Trois générations de la famille Dupuis réunies sur cette photo avec Bernard, Stéphane, Maxence et Morgane (Crédit : PR)

Après l’entrée d’une table à plat et d’une imprimante en 2000 (240 000 euros) puis d’une vernisseuse 3D et d’une machine de découpe en 2022 (180 000 euros), Sopaic Repro, qui n’a pas pour habitude de rester sur ses acquis, vient d’investir 270 000 euros supplémentaires dans une machine innovante destinée à fabriquer des étiquettes.

« Nombre de nos clients locaux et extérieurs nous avaient exprimé leurs besoins en la matière en évoquant les difficultés qu’ils éprouvaient à trouver des fournisseurs en étiquettes adhésives. Nous avons donc eu une réflexion sur le sujet pour les satisfaire et leur offrir la bonne solution en réalisant le plus gros investissement de notre histoire », explique Stéphane Dupuis, petit-fils et fils des deux précédents dirigeants.

Une machine de haute technologie

Grâce à cet outil de haute technologie fabriqué au Japon et composé d’un bloc de trois éléments (une imprimante, une découpeuse semi-rotative et une compteuse), l’imprimerie carolomacérienne qui avait découvert cette nouveauté numérique révolutionnaire au Salon Vista C-Print de Lyon va donc passer un cap dans ce secteur d’activité en passant du stade artisanal à industriel tout en continuant de se développer et de proposer de nouveaux services à sa clientèle.

« Mes prédécesseurs m’ont toujours dit que si on n’investissait pas régulièrement 10 à 15 % de notre chiffre d’affaires, l’entreprise deviendrait un musée. Aujourd’hui, il est incontournable d’avancer pour faire perdurer la société en la rendant de plus en plus réactive et performante », souligne Maxence Dupuis, le co-gérant de 32 ans.

Une équipe de 18 salariés

« Depuis le déménagement réussi Cours Briand, notre entreprise possède désormais un des ateliers les plus performants du Grand Est dans son domaine. Les efforts se sont avérés payants car on travaille sur toute la France en expédiant 20 à 30 camions de colis par jour. Et en relookant notre site de vente marchand dans les prochaines semaines, nous pensons gagner encore des parts de marché dans les différents métiers que nous couvrons », renchérit son père, Stéphane, un retraité plus qu’actif.

En innovant régulièrement avec l’aide financière de la Région Grand Est « qui nous a régulièrement accompagné dans notre développement avec des aides à hauteur de 30% de nos investissements », Sopaic Repro génère aujourd’hui un chiffre d’affaires de 2,9 millions d’euros tout en ayant porté son effectif de 8 à 18 salariés en 10 ans.

Opérationnelle depuis plus d’un mois, cette machine sur laquelle travaillent trois salariés spécialement formés par le fournisseur a déjà permis à la PME familiale d’imprimer des centaines de milliers d’étiquettes pour différents clients comme les Magasins Jeanteur et la chocolaterie Pol Bouchex à Charleville-Mézières, la brasserie Bayard à Bogny-sur-Meuse, la Cidrerie Vignac du prince Edouard de Merode à Guignicourt-sur-Vence et la pâtisserie Maxence à Carignan, entre autres.

« Avec cette acquisition, nous allons nous ouvrir un marché colossal, nous sommes en train de nouer des touches avec le Moulin des Etangs, Saveurs d’Ardennes, la brosserie Ridremont et Brosserie Nouvelle et Haybes Salaison et il y a beaucoup d’autres clients potentiels dans différents domaines. C’est très prometteur », se félicite Maxence Dupuis.