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Quest for bioeconomy, devient le troisième incubateur thématique du réseau régional

Start-up. Quest for change, le réseau régional d’incubateurs, accompagnateur d’une cinquantaine de startups de la bioéconomie, se dote, aux côtés de Quest for health et Quest for industry, d’un nouvel incubateur sectoriel, Quest for bioeconomy, dans les domaines de l’agriculture durable et de la valorisation de la biomasse.

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Photo de Charles de Bohan, Guillaume Lamy, Christophe Knecht, Paul Klein.
Une des tables rondes du lancement avec, de gauche à droite : Charles de Bohan (Quest for change, chargé d’affaires chez Innovact), Guillaume Lamy, Directeur Commercial d’ARD, Christophe Knecht, Directeur de Quest for industry, Paul Klein Directeur Général de Quest for bioeconomy. (Crédit : GD )

Economie du vivant, la bioéconomie concerne les activités de production et de transformation de la biomasse forestière, agricole et aquacole à des fins alimentaires ou énergétiques. Englobant l’ensemble des matières organiques, la biomasse, d’origine végétale ou animale, peut être transformée en chaleur, électricité ou carburant. La bioéconomie vise ainsi la production vertueuse de la biomasse (respect de l’environnement, limitation des impacts sur les écosystèmes et la pénibilité des tâches) ainsi que sa valorisation optimum (biocarburants, matériaux biosourcés, molécules ou produits alimentaires durables).

Quest for Change, le réseau d’accompagnement des start-up innovantes

Quest for Change, autrement dit « Quête de changement », est un réseau implanté sur six territoires du Grand Est qui fédère cinq incubateurs territoriaux (Innovact à Reims, Quai Alpha à Epinal, Rimbaud’Tech à Charleville-Mézières, Semia à Strasbourg et Mulhouse et The Pool à Metz) et désormais trois incubateurs sectoriels (Quest For Health, en Alsace, Quest For Industry, en Lorraine, et Quest For Bioeconomy sur le territoire de la Champagne-Ardenne).

Quest for Change accompagne 270 start-up qui pèsent 40 M€ de chiffre d’affaires, ont levé pour 340 M€ de capitaux et emploient plus d’un millier de salariés. L’ambition du réseau est de développer l’innovation sur la région Grand Est en amenant les entrepreneurs le plus rapidement possible vers leur premier chiffre d’affaires via un accompagnement « pragmatique, bienveillant et impartial ». En introduction à l’annonce officielle de la création de Quest for Bioeconomy, Pascal Neuville, Président de Quest for Change, a dit sa fierté d’accueillir un troisième incubateur sectoriel, en Champagne-Ardenne, après celui de Lorraine (Quest for Industry) et celui d’Alsace (Quest for Health). Le Directeur Général de Quest for Change, Stéphane Chauffriat, a renchéri : « Il n’y a pas qu’à Paris que l’on peut créer des entreprises. Ici, nous avons la passion d’accompagner les créations ».

Photo de Quest for bioeconomy dans l'amphithéâtre du Village by CA de Bezannes
Lancement de l’incubateur sectoriel Quest for bioeconomy dans l’amphithéâtre du Village by CA de Bezannes (Crédit : GD )

Quest for Bioeconomy, un incubateur leader

L’innovation en bioéconomie est un levier nécessaire pour parvenir à une agriculture toujours plus durable, d’un point de vue environnemental et économique. À partir de cette conviction, Quest for Bioeconomy organise l’accompagnement des projets des start-up de la filière afin de maximiser les chances de transformer les solutions de la recherche en marchés.

Quest for Bioeconomy travaille sur l’accompagnement spécifique des start-up par son équipe dédiée, par l’écosystème de ses partenaires, à la fois dans la recherche et la faisabilité financière, et par une communauté grandissante de start-up. L’activité de l’incubateur s’articule autour de six axes : la détection des projets, l’accès à l’expérimentation, l’accès aux financements, l’animation via l’organisation d’événements, l’appartenance à l’écosystème et l’accompagnement des projets innovants jusqu’à l’industrialisation.

Reims, barycentre de Quest for Bioeconomy

Grâce à son rôle de centre de gravité des grandes cultures céréalières et oléoprotéagineuses, de la viticulture et de la viniculture, ou encore de la sylviculture, Reims est une porte d’entrée naturelle pour la bioéconomie et la biomasse dans le Grand Est. Le territoire du Grand Reims dispose d’un fleuron industriel européen avec la bioraffinerie de Pomacle-Bazancourt, un centre idéal d’expérimentation du passage de la recherche à la fabrication des produits et à leur accès aux marchés. Au cours du lancement officiel de Quest for Bioeconomy, au nom du Grand Reims, partenaire institutionnel de Quest for Change, et en sa qualité de Président, Arnaud Robinet a rappelé la place de la bioéconomie dans le territoire et l’importance du complexe Pomacle-Bazancourt (400 chercheurs, 8 500 emplois liés à la bioéconomie, 29 formations supérieures et des entreprises emblématiques comme, entre autres, Cristal Union, Vivescia, ARD ou Givaudan). Pour le Président du Grand Reims : « Cet incubateur est une reconnaissance du rôle central que joue notre territoire dans la bioéconomie. Reims, avec sa bioraffinerie de référence, son réseau d’acteurs de la recherche et de l’innovation et son dynamisme entrepreneurial, était un choix idéal ». Et un choix qui s’imposait : « Près de 40% des start-up bioéconomie du Grand Est sont basées dans l’ex-Champagne-Ardenne, preuve de l’attractivité et de la pertinence de notre écosystème ».

La région Grand Est, laboratoire européen de la bioéconomie

Autre partenaire institutionnel de Quest for Change, la Région Grand Est, par la voix de son Président Franck Leroy, fait le constat d’une « capacité collective à relever les défis environnementaux, économiques et sociétaux ». Franck Leroy partage avec l’assistance la triple ambition qui ne demande qu’à être concrétisée au plus vite : la Région Grand Est comme laboratoire européen de la bioéconomie, l’opportunité d’un écosystème conçu pour l’excellence et l’impact, et une ambition européenne portée par l’innovation durable. Evoquant le Grand Est « Laboratoire européen de la bioéconomie, territoire d’avant-garde dans lequel se dessinent les solutions de demain », Franck Leroy rappelle la réalité économique de la bioéconomie régionale : 122 000 emplois, 8,1% du total régional, et une croissance de la filière entre 2017 et 2022 de 9,4%, quasiment le double de l’évolution de l’emploi global dans le Grand Est. En rappelant la nécessité de travailler ensemble à la transformation de la région en un laboratoire de la bioéconomie européenne, le Président Leroy a redit la volonté politique de la Région en la matière : « La Région jouera pleinement son rôle de coordinateur et de facilitateur, ira chercher un maximum d’opportunités et d’influence au niveau européen pour favoriser l’innovation et le développement de la bioéconomie dans notre région ». Avec cette conclusion : « Le Grand Est, modèle d’une transition réussie au service de la France et de l’Europe ».