Quand les formations vigne et vin de l’URCA rassemblent…
Enseignement. Faire se rencontrer tous les acteurs des formations de l’URCA autour de la vigne et du vin… La première rentrée universitaire spéciale vigne et vin, organisée à cet effet début octobre, a prouvé que le concept était pertinent.
Sait-on bien que l’Université Reims Champagne-Ardenne délivre 12 diplômes autour de la vigne et du vin, de Bac + 2 à Bac + 8, dans des domaines aussi divers que le management, le tourisme, le droit, le commerce, le journalisme, la gastronomie ou encore, évidemment, l’œnologie ? Rien n’est moins sûr… Pourtant, en couvrant par cet éventail varié et complémentaire un large spectre du champ de la vigne et du vin, adossé de surcroît aux recherches conduites par plus de 60 spécialistes, l’URCA entend monter en puissance, se positionner comme un acteur majeur de la filière, et faire profiter de cette expertise tout le territoire champardennais.
Mais sans doute l’efficience en la matière repose-t-elle également sur la coopération entre les membres de ces diverses formations et donc, sur leurs connaissances réciproques des unes et des autres – ce qui n’est peut-être pas toujours le cas aujourd’hui. Aussi, sous l’égide de l’Institut Georges Chappaz de la vigne et du vin en Champagne, l’idée était-elle excellente de réunir les effectifs de ces formations (quelque 150 étudiants) pour qu’ils puissent se connaître et échanger. Cette rentrée universitaire de la vigne et du vin s’est tenue début octobre, sur le site du Moulin de la Housse.
Favoriser les coopérations professionnelles
Grand témoin de cette soirée, Laurent Panigaï a fait part de son expérience professionnelle en Champagne (CIVC, TEVC/Nicolas Feuillatte, SGV), surtout pour passer quelques messages : la nécessité de l’apprentissage permanent à laquelle sont et seront confrontées les générations actuelles et futures ; la nécessité de voyager (dans le temps, pour s’imprégner de l’histoire et savoir d’où l’on vient, comme dans l’espace, pour voir ce qui se fait ailleurs) ; la nécessité de coopérer (et pour cela, rien de tel que le réseau). Il a également souligné qu’à ses yeux, le défi du champagne, par rapport à la concurrence des autres vins effervescents, était la « désirabilité » avec l’importance d’une narration commune de tous les acteurs en ce sens.
Cette rentrée un peu solennelle mais surtout décontractée, première du genre, constituait l’étape initiale de l’animation plus régulière des formations vigne et vin de l’URCA, dans la perspective de favoriser des coopérations professionnelles ultérieures. Le nombre d’étudiants et de responsables de formations présents pour l’occasion montre que c’est une démarche qui a de l’avenir…