Places à prendre pour les PME-PMI au parc d’activité des Autoroutes à Saint-Quentin
Aménagement. Un nouvel ensemble de 3 bâtiments attend les entreprises désireuses de s’implanter dans le secteur de Saint-Quentin. Il s’agit de l’une des rares opportunités offertes par le parc d’activité des Autoroutes, créé il y a une petite vingtaine d’années avec un succès qui ne s’est pas démenti au fil des ans.
La zone de 180 hectares avait été confiée par l’Agglo de Saint-Quentin à la SEDA (Société d’équipement du département de l’Aisne). Celle-ci y a aménagé 115 ha pour accueillir des entreprises de tout type. Il reste aujourd’hui peu de terrains disponibles. L’un d’eux, faisant un peu plus d’1 ha, a été cédé à Proudreed, société foncière privée spécialisée dans l’immobilier d’entreprise. Elle y a fait sortir de terre 3 bâtiments représentant plus de 4 000 m² de surface disponible.
Il s’agit d’une filiale du groupe M Core, l’un des leaders européens du secteur, implanté au Royaume-Uni, en France, Pologne, Roumanie, Allemagne, etc. Proudreed est à l’origine du concept de « veellage », largement diffusé en France. Il s’agit d’ensembles modulables, qui s’adaptent ainsi aisément à la taille des entreprises, avec des surfaces destinées aux activités de production et d’autres équipées pour accueillir des bureaux et des espaces d’accueil. Ils sont particulièrement destinés aux PME-PMI. Les plus petits modules font moins de 200 m² et se combinent pour former des surfaces plus grandes.
Un nouveau parc en gestation
Après vingt ans d’investissements, notamment par plusieurs grandes entreprises, le parc des Autoroutes n’est plus très loin de la saturation. Idem pour la seconde des zones d’activités de l’Agglo du Saint-Quentinois, le parc Le Royeux à Gauchy. Celui-ci dispose encore de quelques hectares à attribuer. Mais vu l’intérêt suscité par le positionnement géostratégique de Saint-Quentin, il n’y en aura pas pour tout le monde. L’Agglo, que préside Frédérique Macarez, maire de Saint-Quentin, a donc conçu le projet d’une nouvelle zone d’activités économiques pour prendre le relais. Son implantation n’est pas encore arrêtée, même si plusieurs sites ont été étudiés. La règlementation s’est durcie et les opportunités se raréfient, dans l’Aisne aussi. La décision devrait être prise dans les deux ans. Affaire à suivre.