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Passeport pour l’école des douanes

Sécurité. La classe prépa talents douanes sur les bancs de l’université de Troyes pour préparer le concours d’entrée à l’École nationale.

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Photo de Florian Colas et Christophe Clément
Florian Colas, directeur général des douanes et Christophe Clément, président de l’URCA. (Crédit : MBP)

Douze étudiants intègrent la classe Prépa Talents Douanes au Campus des Comtes de Champagne à Troyes. L’école des Douanes de Tourcoing qu’ils intégreront s’ils réussissent l’examen d’entrée signe, pour la deuxième année, une convention de partenariat avec l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Pour son président, Christophe Clément, « ce n’est pas un hasard. Vous avez identifié cette formation avec un concours. Il faut croire en vous et beaucoup travailler »

Marc Sebeyran, représentant la Ville de Troyes et TCM, salue cette convention qui permet de déployer des formations à Troyes Champagne Métropole, territoire un peu oublié après les réformes des années 1970. « Un partenariat prestigieux dans une administration qui assure à la fois la souveraineté nationale et européenne ».

Venus de tous la France, les étudiants méritants s’engagent dans une voie exigeante, mais en attente d’effectifs. « Les douanes emploient 16 500 personnes et recrutent 1000 personnes par an et Vatry et Troyes sont des brigades qui attendent des effectifs », explique Florian Colas, directeur général des douanes et droits indirects, présent pour accueillir la classe Prépa. « Cela me rappelle des souvenirs, j’ai aussi été en Prépa. C’est d’abord une affaire de motivation et de travail, d’assiduité et de courage. Le principe du concours est celui de l’égalité des chances et du mérite ».

Lutte contre le trafic et notamment les narcotrafiquants, collecte des droits de douane auprès du ministère des Finances, de bureau ou sur le terrain, les possibilités de carrière sont multiples et non figées dans le temps. Les douanes, « cette maison avec une culture et une identité forte » comme le précise son directeur, recrutent et propulsent les talents. Avec une parité des cadres supérieurs qui se lisse dans le temps avec aujourd’hui 40 % de femmes et 60 % d’hommes et surtout une bienveillance pour la prise en compte des contraintes personnelles et professionnelles.