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Olivier Dussopt en visite dans « une entreprise exemplaire »

Social. Le ministre du Travail était chez Larbaletier, dans l’Aube, pour mettre en avant les actions en faveur de l’inclusion, de l’apprentissage et de la reconversion.

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Photo d'Olivier et Christelle Choiselat et Olivier Dussopt
Olivier et Christelle Choiselat ont présenté à Olivier Dussopt les innovations lancées par Larbaletier. (Crédit : LL)

L’exemplarité, c’est ce qu’est venu chercher Olivier Dussopt en rendant visite à une PME auboise de 150 salariés pour 18 millions d’euros de chiffre d’affaires, Larbaletier. L’entreprise familiale de Fontaine-les-Grès, où Larbaletier compte deux sites, coche toutes les cases en matière d’inclusion, d’apprentissage et d’évolution professionnelle. « Je peux en témoigner, j’y suis rentré à 17 ans comme apprenti et j’en suis le dirigeant depuis une dizaine d’années », glisse Olivier Choiselat. Pour le ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, la promotion interne est un point important. L’inclusion aussi.

Fonctionnement de l'Ecobox
Olivier Choiselat montre le fonctionnement de l’Ecobox mise au point par la PME auboise. (Crédit : LL)

Ainsi, Larbaletier travaille avec une structure d’accompagnement, Andys-Ea-Solutions. « Nous aidons les personnes en situation de handicap à s’insérer professionnellement, principalement dans les secteurs de l’industrie et de la logistique », précise le dirigeant de cette start-up basée à la Technopole de l’Aube. Une méthode qui fonctionne avec un taux de réussite élevé.

La formation est également très importante au sein de l’entreprise de Fontaine-les-Grès. Une nécessité parce que la PME, très innovante, lance en permanence de nouveaux concepts et investit d’autres champs d’activité. D’autre part, les difficultés de recrutement ressenties ici comme ailleurs, permettent aux personnes en quête de reconversion professionnelle de trouver un nouvel emploi. Dans ses rangs, « Larbaletier compte par exemple une ancienne paysagiste reconvertie en soudeuse ou encore un ex-cuisinier devenu programmateur informatique », fait remarquer Christelle Choiselat, directrice générale.

Vivier de recrutement

De quoi apporter de l’eau au moulin du ministre du Travail à la recherche de « viviers » pour atteindre l’objectif de plein emploi tout en répondant aux besoins de recrutement des entreprises. « En créant un million d’emplois dans les trois-quatre ans, nous pouvons ramener le taux de chômage à 5 % et cela passe notamment par un effort très important sur la formation », souligne-t-il, en mettant en avant « les aides à l’apprentissage qui ont été maintenues et simplifiées ». « Nous allons aussi simplifier les choses en matière de handicap et nous allons revoir les modalités d’accompagnement, de formation et d’insertion pour les allocataires du RSA de sorte à ce qu’ils puissent être accompagnés et bénéficier de 10 à 20 h d’activité par semaine », ajoute Olivier Dussopt.

« C’est un point sur lequel nous avons déjà commencé à travailler dans l’Aube, avec le Département, les chambres consulaires et les acteurs de la formation et de l’insertion », a annoncé Georges Bell, président d’Alméa Interpro et de la chambre de Métiers de l’Aube.