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Michelin met la gomme sur l’agricole

Industrie. La Région se dit prête à aider l’usine de La Chapelle-Saint-Luc dans ses projets de développement industriel et de formation.

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Photo de l'usine Michelin La Chapelle Saint Luc
L’usine Michelin La Chapelle Saint Luc est aujourd’hui l’une des 15 usines françaises du groupe français, mais la seule qui soit spécialisée dans la fabrication de pneus agricoles. (Crédit : DR)

Au programme de la journée auboise de Franck Leroy figurait aussi une visite de l’usine Michelin de La Chapelle-Saint-Luc. Une usine ancienne puisque sa création remonte aux années 1960 sur un espace d’une trentaine d’hectares, et qui a longtemps fabriqué des pneus de tourisme sous la marque Kléber.

Au fil du temps, son activité a évolué. C’est aujourd’hui l’une des 15 usines françaises du groupe français, mais la seule qui soit spécialisée dans la fabrication de pneus agricoles. Un point fort pour le site chapelain d’autant que son marché est mondial avec une production exportée à plus de 80 %.

« C’est une belle usine qui a des projets de développement et de réorganisation que nous pouvons aider à ce titre ainsi qu’au niveau de la formation », souligne Franck Leroy à l’issue de sa visite. En effet, dans les années à venir, un programme de 70 millions d’euros est prévu afin de moderniser l’outil de production et améliorer les postes de travail au sein de cette usine d’environ 800 salariés.

Un autre enjeu important porte sur la transition énergétique. Un point essentiel pour une usine qui consomme chaque année 60 GWh en thermique et 30 GWh en électrique.

Désormais, elle utilise la chaleur produite par l’unité de valorisation énergétique Valaubia voisine lors de l’incinération des déchets de l’agglomération troyenne. L’objectif du site chapelain étant d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Les élus concernés

Les changements climatiques, il en a encore été question lors du dernier rendez-vous aubois de Franck Leroy. En présentant les évolutions du Sraddet aux élus locaux réunis à Bouilly, le président de région a insisté sur la « nécessité d’une actualisation régulière de notre stratégie en matière de développement durable et d’aménagement des territoires ».

« Les collectivités locales sont les accélérateurs de la transition écologique sur les territoires et je souhaite que la Région continue de les accompagner dans leurs démarches pour que, ensemble, nous fassions du Grand Est une région décarbonée et à énergie positive », a-t-il fait savoir.