Entreprises

Les femmes en reconversion visent la franchise

Reconversion. Dédiée aux femmes, la Journée Rencontre « envie d’entreprendre ? Moi aussi ! » mettra à l’honneur la reconversion en franchise, le jeudi 7 octobre à Reims.

Lecture 5 min
Céline Seng, à droite, s’est associée à Sarah Dumont pour lancer son entreprise. Nastasia Desanti

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ». Cette citation de Sénèque traduit assurément ce qu’a ressenti Céline Seng, une fois franchi le cap de la création d’entreprise. Plus précisément, c’est en se tournant vers la franchise que Céline a réussi à définir son projet de reconversion professionnelle. « Il ne faut pas hésiter à faire les premiers pas, à se renseigner, à commencer à faire les démarches car c’est au fur et à mesure que l’idée va se concrétiser », explique-t-elle. Ainsi, après avoir travaillé pendant près de vingt ans dans des grands groupes, en tant que salariée , elle s’est décidée à se lancer à son compte.

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles »

« Je voulais quitter la région parisienne pour revenir à Troyes, ma ville d’origine. En 2019, je projetais de me réorienter dans l’hôtellerie, dans la perspective des JO 2024 », se souvient-elle. Si la crise sanitaire devait changer ses plans, sa motivation à devenir une entrepreneure est restée intacte. Restait à définir une autre voie de reconversion. « J’ai mené cette seconde recherche avec Sarah Dumont, une amie depuis 25 ans, également en recherche d’une reconversion et qui allait devenir une partenaire et associée. Pour mettre toutes les chances de notre côté, nous avons pensé à nous installer par le biais d’une franchise. Nous avons ainsi bénéficié d’un package, avec des garanties, des moyens de communication et d’un recul sur le marché. C’est important d’être rassurées quand on se lance sur la voie de l’entrepreneuriat », glisse-t-elle.

Une aide à la reconversion

Résultat, elle exerce aujourd’hui un métier sur-mesure, à Troyes, en tant que franchisée Heytens, une enseigne de décoration et habillage de fenêtres. Accompagnée et orientée vers de grandes enseignes, l’ancienne commerciale n’a pas réfléchi longtemps devant les opportunités : « Heytens a fait tilt tout de suite, car j’étais cliente de l’enseigne, en région parisienne. J’ai pu alors rencontrer les interlocuteurs du siège social qui sont ensuite venus à Troyes pour travailler ensemble sur le projet ».

Après examen de ses motivations et compétences, Céline a bénéficié d’une aide pour son étude de marché, le montage du dossier comptable ainsi qu’une formation continue, sans oublier la recherche du local. « Dès le départ, je pensais à cette zone commerciale de Be Green ». Depuis juillet dernier, elle est fière de proposer à sa clientèle des produits et prestations haut de gamme, avec une grande qualité de finition. Et d’exercer un métier alliant contact avec la clientèle et sens des responsabilités.