Le Groupe EDF relève le défi de la transition énergétique en région
Énergie. Malgré la fermeture de Fessenheim notamment, la région Grand Est a été une région largement exportatrice d’électricité en 2021.
Directeur à l’action régionale d’EDF Grand Est depuis deux ans, Jean-Michel Deveza a pour mission de coordonner l’ensemble des activités du groupe sur le territoire. En ce sens, il rappelle à quel point l’entreprise accompagne au quotidien les territoires dans la décarbonation progressive de l’économie locale. Car si les besoins en électricité vont rester élevés au cours des prochaines années, notamment en raison du développement de la mobilité électrique, il s’agira pour l’ensemble des acteurs de l’économie (particuliers, entreprises et collectivités) d’agir ensemble pour assurer une diminution progressive de leurs factures énergétiques et de leur empreinte carbone.
Pour cela, EDF s’appuie sur un triptyque, assure Jean-Michel Deveza : maîtrise de l’énergie, nucléaire et renouvelable. « EDF est une entreprise leader de la transition énergétique, écologique et solidaire », insiste-t-il. Le premier axe est la maîtrise de l’énergie et la sobriété énergétique. « La meilleure énergie c’est celle que l’on ne consomme pas », souligne le délégué régional. « Nous savons aussi que nous aurons besoin de plus d’électricité à l’horizon 2050, qui est celui de la neutralité carbone. Cela passe donc par la confirmation du développement de la filière nucléaire et celle du renouvelable ». Une complémentarité entre la production nucléaire et la production d’énergies renouvelables qui représente un équilibre à 50%-50%.
Région exportatrice
Si la tendance au niveau de l’Etat, confirmée par Emmanuel Macron avant même l’élection présidentielle, est de privilégier le nucléaire dans le mix énergétique, cela passera par l’installation de 6 EPR à l’horizon 2035. « En 2021, nous avons été une région largement exportatrice d’énergie, avec une production de 77 milliards de KWh pour une consommation de l’ordre de 50 milliards de KWh, alors que Fessenheim a été fermée et que diverses opérations de maintenances ont été réalisées à Chooz et Nogent », poursuit Jean-Michel Deveza, qui rappelle que le Groupe investit en moyenne 500 millions d’euros par an dans le Grand Est dans les travaux de rénovation de l’ensemble de ses infrastructures. Un Groupe qui investit aussi dans l’humain : deuxième employeur du Grand Est avec près de 11 000 emplois directs, le groupe EDF poursuit sa politique de recrutement : plus de 400 personnes et près de 500 alternants ont intégré l’entreprise en 2021.