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Le Coq Sportif renforce sa présence dans l’Aube

Industrie. L’équipementier sportif inaugure son siège et une extension sur son site de Romilly-sur-Seine en prévision des JO de Paris en 2024.

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Pas question de laisser passer la journée internationale de l’olympisme sans marquer le coup. Et même si les travaux ne seront pas terminés avant trois mois, le Coq Sportif a tenu à inaugurer son futur siège à Romilly-sur-Seine. Un investissement de plus de 8 millions d’euros qui va enraciner définitivement le retour du Coq Sportif dans son berceau historique.

Avec le soutien du plan de relance de l’État, de la Région, de la ville de Romilly et de la Banque de Territoire, l’équipementier sportif a complètement réhabilité des bâtiments situés dans le prolongement des ateliers actuels. L’architecte de l’opération, Didier Fèvre, du cabinet 5-Cinq, a conservé l’esprit industriel des lieux avec des toitures en sheds tout en répondant aux enjeux actuels de sobriété énergétique.

« C’est un bâtiment de lumière, de partage et d’apprentissage », note David Bécard, directeur des opérations du Coq Sportif. La marque va y accueillir ses partenaires, ses clients qui auront vue sur les ateliers de conception et de fabrication. « La symbolique des lieux tient autant au passé qu’au futur de la marque », affirme Marc-Henri Beausire, Directeur général.

C’est lui aussi qui a relancé le Coq Sportif en 2005 avec un grand nom de l’industrie du sport, Robert Louis-Dreyfus. Sa volonté était de relancer la marque, mais aussi et surtout de le faire depuis son berceau historique, Romilly-sur-Seine. Lancée par la famille Camuset, Le Coq Sportif y avait écrit son histoire avant de fermer ses portes en 1988.

Une production quadruplée

Aujourd’hui, le célèbre coq a retrouvé toutes ses couleurs. Et une nouvelle ambition à l’échelle mondiale, celle de figurer parmi les trois marques mondiales de sport à l’horizon 2030. « Nous allons profiter de la vitrine des JO de 2024 d’autant que tous les équipements de la délégation française seront fabriqués à Romilly-sur-Seine », annonce Marc-Henri Beausire. À ses yeux, le Coq Sportif est déjà « la plus belle marque de sport au monde par son authenticité ». La coupe du monde de rugby comme les JO de Paris, deux évènements mondiaux pour lesquels le Coq Sportif sera visible sur les maillots des sportifs tricolores, s’annonce comme un véritable accélérateur international.

À Romilly-sur-Seine, où une école de formation s’ouvre, la production va être quadruplée. Actuellement, le Coq Sportif compte près de 150 salariés à Romilly-sur-Seine. « Avec les retombées des Jeux Olympiques, ça peut aller très vite, nous allons atteindre rapidement la barre des 200 personnes », estime David Bécard.

« Ce lieu sera celui de la réussite pour le Coq Sportif », promet le président de la marque tricolore. Bien évidemment, pour le maire de Romilly-sur-Seine, Éric Vuillemin, comme pour Franck Leroy, président de la Région et François Baroin, président de Troyes Champagne Métropole, cette renaissance industrielle sur son territoire historique est chargée de symboles. « C’est aussi la preuve que l’industrie peut retrouver sa place en ville lorsque les thématiques de sobriété et d’intégration sont prises en compte », note Franck Leroy.

De son côté, François Baroin salue « la renaissance d’une immense marque globale à partir de notre territoire ». « L’Aube est bien un territoire de reconquête industrielle », fait remarquer Cécile Dindar, préfète de l’Aube. L’Aube continue de marquer des points sur le terrain industriel, François Baroin laisse entendre l’officialisation d’une nouvelle installation industrielle dans les jours à venir.