Entreprises

Le CJD veut toucher le territoire

Entrepreneur. Le groupe troyen et ses 80 membres ont fait leur rentrée.

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Photo de l'équipe du CJD Aube
L’équipe du CJD Aube. (Crédit : MBP)

« Le plus gros investissement d’un membre du CJD, c’est le temps ». Le ton est donné par la nouvelle présidente de l’équipe du CJD Troyes, secondée de Pierre Dhorne, vice-président. « C’est un mandat de deux ans et ce n’est pas renouvelable », explique Jessica Martins. « Alors, on donne tout pendant deux ans. Notre thème de mandat, c’est s’inspirer pour inspirer. Inspirer nos collaborateurs dans les entreprises, inspirer les territoires, faire rayonner nos dirigeants ».

Les formations et les plénières agendas des 80 dirigeants ou cadres d’entreprises de toutes tailles ou de collectivités vont vite se remplir. Les membres ont l’obligation de participer aux commissions mensuelles, aux plénières et de suivre les formations. Les membres travaillent en mode codéveloppement autour de l’intelligence, ce qui implique proximité et confiance. Apprendre à apprendre, gestion de l’organisation, animation de réunions d’intelligence collective, développement personnel, bilan financier…, les thématiques des formations, réalisées par des membres du CJD ou par des experts reconnus, sont variées. D’autres événements ponctuent l’année comme le concours d’éloquence organisé avec l’IUT de Troyes ou des déjeuners en comité restreint avec des personnalités lors de tables ouvertes.

Incubateurs du territoire

« Nous voulons que les entreprises soient reconnues, en tant qu’acteurs importants de l’économie du territoire. Cela signifie prendre place dans tous les échanges, avec, par exemple, Business Sud Champagne ou la Région. Nous ne sommes pas un syndicat, nous ne faisons pas de la politique. Nous voulons avoir un rôle d’incubateur pour aider le territoire à aller plus loin dans ce qui nous semble être une économie désirable et souhaitable », explique Pierre Dhorne.

Créé en 1938, le CJD compte 6 000 membres en France. Il fonctionne sur le principe de l’intelligence collective pour apporter des réponses aux dirigeants et les accompagner dans leurs mutations sociétales. La section troyenne ne cesse de grandir avec 20 nouveaux membres supplémentaires en deux ans. L’accès au CDJ se fait par recrutement, présentation du mouvement et de ses valeurs auxquelles le futur membre doit adhérer. Et, comme son nom ne l’indique pas, le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise accepte les membres de tous âges, seul l’accès aux mandats est réservé aux moins de 45 ans. « Ce n’est pas un club d’affaires, on travaille sur nous et nos modèles d’entreprises », poursuit Pierre Dhorne. « On se doit de se former pour se transformer ».