Le Charabia Festival est devenu incontournable

Paraphrasons tout de suite le maire : à Reims, il n’y a pas que le champagne, la Cathédrale et le Stade de Reims, il y a aussi le Charabia Festival ! « Un festival qui a grandi chaque année pour affirmer son identité, qui représente l’art musical à la française et s’élargit à présent au domaine littéraire, qui est aujourd’hui synonyme de partage et de promotion de la langue française, et qui est devenu incontournable dans l’offre culturelle rémoise. » Si Arnaud Robinet est un inconditionnel de Charabia, la Ville lui accorde également son soutien financier : 112 500 € (pour être précis), pour un budget total du festival qui tourne autour des 400 000 €.

85 % de chanson française

Le chanteur rémois Mathieu Barcella, fondateur de Charabia, tenait à rappeler la ligne politique et poétique du festival, qui vise à célébrer la langue française et à favoriser l’émergence de nouveaux artistes, tant à l’échelle nationale (comme Dinaa ou Liv Oddman, par exemple) qu’à celle du Grand Est (avec Thomas Schmahl, Eddy La Gooyatsh ou Romain Müller). À ce titre, « Charabia c’est 85 % de chanson française, sous toutes ses formes, et pour un public qui embrasse quatre générations ». Le festival n’en poursuit pas moins son expansion en s’ouvrant aux rencontres littéraires (2e édition), ainsi qu’à l’humour (le 19 novembre, avec Vincent Dedienne sur la scène de L’Opéra). Bien entendu, Charabia Festival ce sont aussi les valeurs sures de la chanson française avec Stephan Eicher, Dionysos, Clara Ysé, Aliocha Schneider, Zamdane, The Doug, Danyl, Christian Olivier… Bref, on l’a compris, c’est plus que jamais ’’le rendez-vous des amoureux des mots et des oreilles curieuses’’ ! Et c’est à Reims (et dans les médiathèques de Gueux, Tinqueux et Cormontreuil pour des rencontres avec des auteurs et autrices) que ça se passe.

Plus d’informations (programme, billetterie en ligne, etc…) : https://www.charabiafestival.com/