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La Mutualité Sociale Agricole au plus près de ses ressortissants

Social. À l’occasion de l’assemblée générale de ses délégués, la MSA Marne Ardennes Meuse a insisté sur les mesures d’accompagnement de ses ressortissants, mises en oeuvre en 2022.

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Photo de Jean-Marc Pilard, Anne Dal Molin et Frédéric Chiny
De gauche à droite : Jean-Marc Pilard, président de la Mutualité Sociale Agricole Marne Ardennes Meuse, Anne Dal Molin, directrice générale, Frédéric Chiny, vice-président. (Crédit : JR)

Quelque 500 délégués représentent les 144 311 ressortissants (96 381 salariés et 47 930 non-salariés) de la Mutualité Sociale Agricole Marne Ardennes Meuse.

Leur assemblée générale annuelle, qui s’est récemment tenue à Sept-Saulx, près de Reims, sous la houlette de Jean-Marc Pilard (président) et Anne Dal Molin (directrice générale), a permis de faire le point sur les principales actions menées en 2022.

Améliorer l’accessibilité

L’an dernier, la MSA Marne Ardenne Meuse a versé à ses ressortissants 660,4 M€ de prestations (430 M€ pour la retraite, 185,6 M€ pour la santé, 27,3 M€ au titre de la famille, et 17,5 M€ en ce qui concerne les accidents du travail). À quoi se sont ajoutés 10,5 M€ d’aide au titre de la prise en charge des cotisations, aide apportée par la MSA dans les périodes de crises, avec financement de l’Etat. Et ce sont 4 269 ressortissants de la MSA Marne Ardennes Meuse qui ont bénéficié de cette mesure, notamment en raison de la guerre en Ukraine pour un montant de 6,9 M€.

Par ailleurs, les efforts de la MSA ont surtout porté sur l’accompagnement de ses ressortissants, à travers la restructuration de la relation service avec une harmonisation des heures d’ouverture, un accueil téléphonique 4 jours par semaine pour 98 % de taux de ‘‘décrochés’’ (appels pris en charge), un accueil physique ‘‘au fil de l’eau’’ ou sur rendez-vous.

Outre ses sites départementaux et agences locales, la MSA est également présente dans les maisons France Services de Sainte-Ménehould (Marne), Rethel et Vouziers (Ardennes) et Commercy (Meuse). « Le régime agricole s’adapte et évolue pour améliorer son accessibilité », explique Anne Dal Molin. Il obtenait en la matière, en 2022, un taux de satisfaction de 79 %.

L’attention portée au mal-être

Deux autres domaines retiennent également l’attention de la MSA. D’une part, l’accompagnement des exploitants dans la transmission de leur exploitation à l’heure de la retraite. « Un tiers des exploitants n’ont pas identifié de repreneur dans les trois ans qui précèdent leur retraite », indique Jean-Marc Pilard, qui voit là l’un des enjeux du futur projet de loi d’orientation agricole, pour définir une stratégie efficace d’accompagnement à la transmission, donc, et, dans le même temps, d’information à l’installation des jeunes exploitants. Projet auquel la MSA collabore activement.

D’autre part, la MSA se veut très attentive au mal-être dont peuvent être victimes ses adhérents, auquel contribue ‘‘l’agribashing’’ touchant certaines filières de la profession –qu’il s’agisse de la gestion de l’eau, de l’élevage intensif, etc. – qui s’ajoute au mal-être du milieu rural en général.
C’est ainsi qu’elle a mis en place une cellule pluri-disciplinaire de prévention du mal-être pour en identifier les signaux précurseurs (comme le fait pour un adhérent, par exemple, d’être en retrait des prestations sociales de santé).

Le réseau de sentinelles – 16 personnes formées à cette problématique sur la Marne, les Ardennes et la Meuse – doit être développé, afin d’aller plus encore à la rencontre des exploitants et salariés. « Nous avons enclenché la vitesse supérieure sur cette question », assure Frédéric Chiny, vice-président de la MSA.

D’ores et déjà, le service Agri’Ecoute, dédié au monde agricole et rural, et permettant de dialoguer anonymement et de façon confidentielle avec des professionnels, est accessible 24h/24 et 7j/7 (prix d’un appel local) au 09.69.39.29.19, ou sur Internet (www.agriecoute.fr).