La flamme olympique embrase l’Aube !

Avec un an de préparation et un budget de 150 000 € pour le Département pour le passage de la flamme sur le territoire, l’Aube a mobilisé le personnel du Centre sportif, du tourisme et tous ses services le jour J. Il en est de même pour les neuf communes traversées dont la Ville de Troyes où le chaudron a été allumé. Réactions.

• Philippe Pichery, marathonien de la flamme dans l’Aube. Le président du Conseil Département a suivi la flamme à Ervy-le-Châtel, Clairvaux, Nigloland et Troyes. « La population répond présent autour de valeurs simples d’effort, de respect, de tolérance, d’amitié, de solidarité, des valeurs dont devrait s’inspirer notre société qui s’en est un peu écartée. C’est peut-être l’occasion de redécouvrir ces fondamentaux de la vie en commun ». Un été ponctué du parcours de la flamme paralympique en août et d’ores et déjà animé par les entrainements des délégations étrangères comme les athlètes chinois et les gymnastes brésiliens qui ont fait la haie d’honneur au départ de la flamme au CIME (Complexe international multisports d’escalade).

• François Baroin, Maire de Troyes, après le Tour de France, les JO. « Notre rôle est de créer les conditions pour offrir du bonheur aux gens. Les villes se sont mobilisées pour être labelisées Terre de Jeux et accueillir la flamme. Des centaines de millions de personnes ont vu le Tour de France, j’ai reçu des messages du monde entier et cela va être le cas aussi pour la flamme olympique. C’est très peu d’investissement pour un retour assez remarquable. Toutes les chambres d’hôtel et les restaurants sont complets et on parle anglais à Troyes ! » Pour la flamme, la Ville de Troyes a mobilisé une centaine d’agents et un budget de 55 000 €.

• Claude Gamot, Éscrimeur troyen (ci-dessus) allume le chaudron en apothéose à 91 ans. Il a participé aux JO de 1956 et terminé 4e et 5e aux JO de 1960, Claude Gamot a été vice-président de la Fédération française d’escrime. Il a passé 60 ans de sa vie à animer le sport à Troyes, dans le département et la région. Il a notamment mis en place le sabre aux JO d’Athènes pour les femmes, discipline jusqu’alors refusée par le CIO. « C’est la fin d’un parcours sportif en apothéose avec une grande fierté ».

• Gaétane Thiney, footballeuse internationale : « Il faut respecter les choix, je ne serai pas aux Jeux, mais je serai avec l’équipe de France et ravie qu’elle remporte une médaille. À travers le sport, tout le monde prend beaucoup de plaisir à être ensemble. J’ai eu la chance de faire les JO. J’ai porté la flamme ici à Troyes, dans ma ville, avec beaucoup d’émotion. Je me suis dit qu’il fallait profiter de ce moment et continuer de croire en mes rêves ».

• Fabrice Provin, entrepreneur troyen désigné par la Caisse d’Épargne. Fabrice Provin a créé L’Age d’or service il y a plus de 30 ans pour les séniors. Le réseau compte aujourd’hui 3000 collaborateurs sur toute la France. Il dirige maintenant le Relais du Bien-être, entreprise à mission qui permet aux aidants de prendre soin d’eux. Le Relais du Bien-être se développe au niveau national et contribue à la restauration du patrimoine. S’il a parcouru les 200 m en marchant en courant, il aurait pu faire différemment : « Je danse aussi depuis plus de 20 ans et j’ai un petit palmarès avec un premier prix en rock & roll et paso doble ! »