La filière bois se met à table
Filière. Les industriels de première et deuxième transformation du pôle bois Sud Champagne rencontrent leurs futurs collaborateurs au lycée forestier de Crogny dans le cadre de la semaine de l’industrie.
Initiée sous forme de déjeuner autour de produits locaux de l’entrée au dessert, la rencontre a permis aux jeunes lycéens et stagiaires en formation de découvrir l’ensemble de la filière forêt-bois et ses débouchés.
Le bois rassemble près de 3 000 salariés dans l’Aube dans 770 entreprises. Le pôle bois Sud Champagne, créé en juin 2022, compte 400 entreprises et 4 200 collaborateurs. Destiné à structurer l’écosystème, il s’inscrit dans le projet Territoires d’industrie Sud Champagne et porte sur notamment sur l’activité dans l’Aube et la Haute-Marne. Valérie Blanchard y anime et coordonne les actions collectives, notamment pour accompagner et anticiper les besoins en recrutement et en formation, comme à Crogny.
La formation en entrée
Constance Jeangeorges chargée de mission formation-emploi pour Fibois, l’organisme interprofessionnel de la filière Bois en Grand Est, a commencé les présentations du déjeuner et évoqué les activités de transformation du bois et les besoins en recrutement. Des activités illustrées par les industriels du secteur. Laurent Collignon, dirigeant de la scierie d’Ervy-le-Châtel, et Pierre Dhorne, directeur des achats chez Garnicaont ainsi expliqué les métiers de la première transformation et les profils recherchés pour tracer la voie aux étudiants désireux de les rejoindre. Philippe Lisabaut, dirigeant d’ESCAO à Lusigny-sur-Barse, a pour sa part, expliqué l’agencement intérieur, la fabrication d’escaliers sur mesure pour illustrer le volet de la deuxième transformation.
L’Aube, avec 152 000 hectares de surfaces boisées, notamment dans le sud du département, reste le département le moins dense en forêts de la Région. Il représente 5 % de la récolte de bois et 3 % du volume scié annuellement en Grand Est. Toutefois, la Haute-Marne et les Vallées de la Marne et de la Seine ajoutent à la diversité des essences locales et à l’intérêt d’y développer l’activité bois pour faire du territoire, un pôle d’attractivité de la filière.