L’unité de production n°1 de la centrale de Chooz mise à l’arrêt pour entretien
Energie. L’unité de production numéro 1 de la centrale nucléaire de Chooz qui compte plus de 800 salariés EDF et environ 400 salariés permanents d’entreprises partenaires sur le site a été mise à l’arrêt fin août pour plusieurs semaines.

« C’est dans le cadre de sa maintenance programmée que cette unité a été déconnectée du réseau électrique national. Cet arrêt appelé « visite partielle » va permettre de renouveler une partie de son combustible tout en effectuant des opérations de contrôle et de maintenance. Les arrêts pour maintenance permettent de maintenir et d’améliorer en continu le niveau de sûreté et la performance des installations », fait savoir EDF.
Plus de 10 000 activités sont prévues au planning. Des contrôles et des opérations de maintenance vont être exécutées pour vérifier et entretenir les matériels. Comme par exemple le groupe turbo-alternateur dont une partie sera inspectée. Jusqu’à 1 600 personnes seront mobilisées sur le site de la Pointe des Ardennes dans le cadre de cet arrêt.
Après cette action, le même type d’arrêt sera prévu sur l’unité de production n°2. Il est d’ores et déjà programmé pour février 2026. Deux autres visites partielles auront lieu ensuite en 2027.
Visites décennales en 2029
La centrale de Chooz est déjà plongée dans un énorme travail de préparation prépare des visites décennales de ses deux réacteurs qui débuteront en 2029 pour l’unité n°2 et en 2030 pour l’unité n°1.
La visite décennale est un arrêt de grande ampleur réalisée tous les dix ans. « Le combustible est alors renouvelé et des opérations de maintenance, des contrôles spécifiques et des modifications de matériels réalisées afin de garantir les meilleurs standards de sûreté de l’installation », précise l’énergéticien.
A l’issue de cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) décide si le réacteur peut prolonger son fonctionnement pour dix années supplémentaires.
En 2024, la centrale ardennaise a produit 15,5 TWh, soit 5% de la production du parc nucléaire français. Ce qui permet d’alimenter en électricité l’équivalent de 2,7 millions de foyers français ou de couvrir 30% des besoins en électricité de la région Grand Est.