Entreprises

L’industrie : goûtez-y !

2e gala UIMM de l’Aube. Les entreprises industrielles et leurs apprentis à l’honneur pour rappeler l’importance du secteur et les enjeux d’un virage à prendre.

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Photo du deuxième gala organisé à l'Hôtel de Ville de Troyes
Il s’agit de convaincre les jeunes, mais aussi leurs parents. (Crédit : MBP)

L’UIMM de Champagne-Ardenne a gratifié 70 apprentis lors de son deuxième gala organisé à l’Hôtel de Ville de Troyes début octobre. Les enjeux écologiques transforment l’industrie qui doit adapter son outil pour produire plus propre et sensibiliser ses collaborateurs. Avec des investissements dans la chaudronnerie et dans la maintenance, « nous avons la lourde responsabilité de répondre aux besoins des entreprises qui viennent s’installer », signale Jean-Michel Catteau, président de la formation UIMM de Champagne-Ardenne. Une industrie qui se digitalise, rappelle aussi Fabien Forgeot, vice-président UIMM Champagne-Ardenne et président du comité aubois. « L’essentiel est que nous nous préparions à cette révolution numérique. L’UIMM se doit d’accompagner l’ensemble de nos entreprises, de nos adhérents, mais également l’ensemble des entreprises du territoire dans cette transformation en proposant des formations adaptées telles que l’intelligence artificielle et l’internet des objets ».

Une formation désormais dispensée à l’UIMM de Rosières-près-Troyes. Une dynamique d’innovation sur laquelle il faut continuer, comme le précise Bertrand Chevallier, vice-président de Troyes Champagne Métropole. « Nous n’avons jamais autant parlé de souveraineté industrielle, un enjeu important dans un contexte de profonde mutation environnementale, écologique et technologique ».

Loin de Zola, l’industrie 4.0

L’industrie souffre pourtant d’une image passéiste qui ne correspond pas à la réalité. Loin de Zola, les industries portent les innovations et tout le monde a un rôle à y jouer. Il s’agit de convaincre les jeunes, mais aussi leurs parents, qui restent sur une industrie sale avec un travail pénible et ingrat. Pourtant, comme conclut Laurent Dlevaque, directeur DETSPP de l’Aube, « un jeune peut très bien passer de sa console de jeux à un poste de commande numérique, on n’a plus les mains dans le cambouis ». Les emplois existent, les formations aussi, il s’agit maintenant de connecter tous les acteurs et d’ouvrir les entreprises pour faire connaître les métiers de l’industrie et susciter des vocations, voire une addiction. Pour Sébastien Forgeot, « l’industrie, c’est comme le sucre. Quand on y goûte, on ne peut plus s’en passer ! »