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L’Axonais Tereos va quitter la Chine

Agro-alimentaire. Le groupe sucrier, dont le siège social est à Origny-Sainte-Benoite, s’apprête à céder ses actifs à son partenaire chinois YKA. La vente d’activités jugées peu rentables doit permettre à la coopérative d’éponger en partie son endettement.

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Michel Blossier pour Tereos

L’histoire d’amour entre Tereos et la Chine est (bientôt) terminée ! Le géant du sucre, propriétaire notamment de la marque Beghin Say, a annoncé qu’il allait mettre fin à l’alliance nouée en 2011 et en 2012 avec le groupe chinois YKA. Les deux entreprises exploitaient jusqu’ici deux amidonneries, à Tieling et à Canton. La coopérative axonaise qui détient 49 % des parts doit les céder logiquement à son partenaire de joint-venture, sous réserve d’approbation des autorités de la concurrence.

Réduire l’endettement

« Le groupe coopératif Tereos a présenté en juin dernier sa nouvelle stratégie comprenant une focalisation sur ses trois activités majeures et la réduction de sa dette », explique-il dans un communiqué. Selon le quotidien Le Monde, cette décision a été prise par la nouvelle direction de Tereos, avec à sa tête Gérard Clay, président du conseil de surveillance. « Il reprochait à l’ex-président du directoire, Alexis Duval, une stratégie de développement international risquée, ayant entraîné un endettement très lourd de la coopérative. »

Présente dans une vingtaine de pays, la coopérative créée en 1932 à l’Est de Saint-Quentin, fédère 12.000 agriculteurs et s’impose aujourd’hui comme le deuxième sucrier mondial, avec un chiffre d’affaires annuel de 4,3 milliards d’euros, derrière l’Allemand Südzucker.