L’année 2025 dans le rétroviseur de la rédaction (1/4)

JANVIER

« Désengorger la Cour d’Appel »

Tel est le message fort du Premier Président Christophe Regnard envoyé lors de l’audience Solennelle de rentrée de la Cour d’appel de Reims. Globalement, le bilan de l’activité 2024 de la Cour d’Appel de Reims recense un total de 10 418 dossiers, affaires nouvelles, terminées ou en stock, soit une activité en baisse générale de 5,5% sur un an, contre une hausse de 2,8% en 2023. Dans les trois dernières années, les affaires civiles pèsent en moyenne 63% des dossiers et les affaires pénales 37%. Ces dernières sont proportionnellement en légère hausse.

Une SAS pour les projets châlonnais

La Semcha, la CCI Marne Ardennes et la Banque des territoires s’associent pour créer la SAS Patrimoniale châlonnaise et accompagner des projets structurants sur le territoire. Pour ce faire, la SAS pourra compter sur un capital de départ de 4,6 millions d’euros d’apport, pouvant servir de levier à ces projets.

Activité en hausse au tribunal de commerce de Reims

Dans tous ses domaines d’intervention, immatriculations au registre de commerce des sociétés, sûretés mobilières, activité juridictionnelle, ouvertures de procédures collectives, le Tribunal de Commerce de Reims boucle une année 2024 en hausse d’activité, avec des défaillances d’entreprises relativement moindres que celles du niveau national. En 2024, le registre commercial comptait 45 261 inscriptions actives dont 5 918 nouvelles, soit 3 821 personnes physiques (+184% en un an), 1 427 sociétés commerciales (+8%), 669 sociétés civiles (3%) et un GIE. En un an, les inscriptions nouvelles ont progressé de près de 79%. Les immatriculations, modifications et radiations comptabilisent 22 042 dossiers dans l’année, soit une progression de près de 9%. L’activité juridictionnelle (9 403 décisions prononcées) est relativement stable depuis 2022. Le contentieux général, avec 386 affaires enrôlées, connaît une hausse de 24%, a contrario les affaires restant au rôle sont en baisse de 17%.

McArthurGlen, cap sur le slow commerce

Inspiré des parcs d’attraction, le centre de marques troyen engage sa mutation pour répondre aux attentes des consommateurs dans le respect l’environnement. Le centre de marques McArthur-Glen attire 3,9 millions de visiteurs par an, il est le premier site de loisirs touristiques du Grand Est. Les travaux liés au projet Customer Journey constituent une cure de jouvence de 25 millions d’euros pour les 30 ans du centre. À l’instar des zones touristiques en ruralité axées sur le slow tourisme, il repense sa stratégie autour de l’expérience client. Les travaux s’achèveront en 2026.

Petit Bateau va-t-il prendre le large ?

L’annonce du Groupe Rocher de vendre la marque Petit Bateau fait des remous. La décision du groupe de se recentrer sur la cosmétique laisse les 600 employés troyens de l’usine et du site logistique dans l’incertitude et plus largement les 2 300 personnes employées par Petit Bateau en France. La marque aux 20 millions de tee-shirts fabriqués par an a repris sa croissance l’an dernier avec un redressement des ventes en France Dès l’annonce faite mercredi 15 janvier, François Baroin a décroché son téléphone pour contacter « des amis industriels » et il s’est entretenu le soir même sur le sujet avec Eric Lombard, ministre de l’Économie. Le maire de Troyes a contacté les dirigeants du groupe Rocher « pour oeuvrer conjointement à la continuité et au développement de l’activité à Troyes ».

Verallia innove et allège la bouteille de bière

Verallia France innove sur son site de Vauxrot, dans l’Aisne, pour produire une bouteille plus légère, passant de 240 à 185 grammes. Une économie de 12 tonnes de CO2 pour un million de bouteilles produites. L’usine qui produit 500 à 550 tonnes de verre par jour est spécialisée dans les références brassicoles et est la seule du groupe Verallia France à produire les teintes emblématiques des bouteilles de bières : jaune et ébène. Par an, 200 millions de bouteilles sont produites (410 à la minute !) et plus de 600 références de bouteilles, flacons et bocaux sortent de l’usine. Grâce à un partenariat avec CITEO, Verallia Vauxrot va désormais produire 100% de trois produits références standard pour le ré-emploi : le bocal de 720 ml, la bouteille ambrée de 75 cl ainsi que la bouteille goulot étroit d’un litre.

TCM teste la solution innovante EVIAS

Troyes Champagne Métropole et EVIAS ont signé une convention de partenariat pour expérimenter la technologie de recharge électrique rapide en dynamique des véhicules électriques sur le territoire de Troyes Champagne Métropole. Ce déploiement, en phase de test, concerne les véhicules techniques (camions d’entretien, camions bennes, balayeuses…) sur les trajets réguliers sur la période 2025-2026. Elle pourrait être déployée par la suite sur les lignes de transport de voyageurs de la TCAT, la régie des Transports en Commun de l’Agglomération Troyenne.

La Fonte Ardennaise régénère le sable usagé

Malgré un contexte difficile, La Fonte Ardennaise a investi 6 millions d’euros dans l’installation d’un système de traitement de sable. Ce processus innovant, pratiquement unique en Europe, permet à la PME de traiter, régénérer et utiliser du sable usagé pour fabriquer des noyaux dans ses propres locaux. « Grâce à cette transformation mécanique, on a fait des déchets une matière première. Ce type de technologies fait de nous un leader dans ce domaine et d’être scruté de près par la profession et de nombreux confrères. Cela nous a aussi permis de réduire de nombreux transports routiers de nos sables usagés », souligne Nicolas Grosdidier, le président du directoire de LFA.

FEVRIER

Une filière de recyclage pour les dosettes de café en alu

Environ 500 millions de capsules de café sont consommées chaque année en France, dont la grande majorité contiennent de l’aluminium. Avec une problématique : celle du recyclage. Les grands acteurs se sont rassemblés au sein de l’ARCA (l’Alliance pour le Recyclage des Capsules en Aluminium) pour créer une filière en collaboration avec les collectivités et centres de tri, avec comme objectif d’atteindre 100% de capsules recyclées en 2027.

« Célébrer collectivement le passé, le présent et le futur »

Pour le dixième anniversaire de l’inscription de la Champagne au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Mission s’associe à plus de 40 événements et a décliné un plan d’action inédit, élaboré avec le Club des Ambassadeurs, constitué d’entreprises et d’institutions champenoises et les membres du Conseil d’administration de la Mission. Elle s’est aussi entourée de trois parrains : le Chef Arnaud Lallement (l’Assiette Champenoise), trois Étoiles au guide Michelin, l’ancien champion du monde de breakdance, Ismael Taggae et l’écrivain et diplomate Daniel Rondeau, membre de l’Académie fFrançaise. Trois profils différents qui interviendront chacun dans leur domaine d’excellence respectif pour accompagner la Mission à célébrer son anniversaire pendant toute l’année.

Reims Laser Vision, plateforme référente de chirurgie réfractive

Le centre de chirurgie réfractive Reims Laser Vision est la première structure champardennaise entièrement dédiée à la chirurgie réfractive, elle répond ainsi à une forte demande des patients de la région souhaitant se débarrasser de leurs lunettes et/ou de leurs lentilles. La chirurgie réfractive laser permet en effet de corriger les troubles de la vision, de manière efficace et durable, en remodelant la cornée. Les interventions sont rapides (environ 15 minutes) et indolores, la chirurgie réfractive étant une chirurgie non invasive.

Blanchiment : les cryptos dans le viseur des autorités

Avec plus de 25 000 crypto-actifs recensés dans le monde, l’acquisition et l’utilisation des cryptomonnaies devient de plus en plus accessible. Mais comme toute nouvelle technologie, notamment en raison de son caractère numérique, elle fait l’objet d’une surveillance particulière de la part de la Justice. Ainsi, la circulaire de politique pénale générale du Garde des Sceaux du 27 janvier 2025 demande à tous les magistrats de mettre la lutte contre le blanchiment des produits de l’ensemble des organisations criminelles parmi leurs priorités. Blanchiment issu du trafic de stupéfiants et des réseaux de cambriolages mais aussi via les cryptomonnaies et les actifs numériques. Fondée en 2010 et placée sous la double tutelle du ministère de la Justice et du ministère du Budget, l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués intervient dans les procédures pénales et a reçu la première saisie de cryptomonnaie réalisée par les magistrats français en 2014. En se basant sur les cours au moment de la saisie les magistrats ont saisi pour environ 90 millions d’euros de cryptomonnaies entre 2014 et début 2025.

Une responsabilité sociétale de filière pour la champagne

Le Comité Champagne a profité du salon Wine Paris, qui s’est déroulé du 10 au 12 février, pour dévoiler la Responsabilité Sociétale de la Filière Champagne. Deux ans de travail, une analyse de matérialité, un rapport d’impact, quatre axes d’action pour 12 objectifs prioritaires... David Chatillon et Maxime Toubart, les deux co-présidents du Comité Champagne présentent une démarche ambitieuse qui a mobilisé tous les acteurs et parties prenantes de la filière (532 participants à l’enquête en ligne et 53 interviews approfondies, des membres du Comité aux élus locaux, en passant par les fournisseurs et partenaires), permettant de hiérarchiser les enjeux parmi lesquels : « animer le collectif », « rendre le vignoble plus résilient face au changement climatique », « participer à l’ancrage local et jouer un rôle moteur dans la cohésion territoriale » ou « anticiper ».

Lex Persona change de nom

Acteur de la signature électronique, Lex Persona change de nom et devient Goodflag pour renforcer son positionnement de prestataire de services de confiance qualifié. Une nouvelle marque pour amorcer le nouveau positionnement de l’entreprise auboise qui passe d’éditeur de logiciel à opérateur de services de confiance. Le spécialiste de la signature électronique reconnu à l’échelon européen pour son expertise veut protéger les utilisateurs de la fraude ou l’usurpation d’identité grâce au déploiement de la signature électronique qualifiée. L’entreprise, qui clôture avec un chiffre d’affaires de 4,6 millions d’euros en 2024, vient d’ouvrir son capital à ses salariés. Elle projette à moyen terme une levée de fonds de plus d’un million d’euros pour renforcer le développement des produits et des technologies et innover en permanence.

Larbaletier, du jardin au jardin

De la jardinière au mobilier urbain, Larbaletier amorce une diversification de son activité. L’idée étant de collecter les pots de fleurs en plastique pour les recycler et les transformer en IPRA avec son partenaire Replace. Associé à l’aluminium, le matériau de prédilection avec lequel l’entreprise a construit son savoir-faire, l’IPRA devient du mobilier urbain recyclé. Initialement positionnée sur le monde horticole et de la jardinerie, l’entreprise familiale a accédé aux marchés de la fleuristerie et de la grande distribution dans les années 2000 avec les mobiliers de vente pour le chaud, le froid, de la nébulisation. Une branche qui représente aujourd’hui 55 % du chiffre d’affaires. L’objectif est de développer l’activité décoration notamment liée au recyclage de matériaux à partir d’une économie circulaire de proximité.

Un second mandat pour Alain Boulard

Le président Alain Boulard (FDSEA-JA-SGV) est reconduit à la présidence de la Chambre d’Agriculture de l’Aube, réélu avec 22 voix sur 27 face à Christophe Sichnknecht (Coordination rurale-CR10-FFIDA). La liste, portée par l’ancien président candidat à sa réélection, a obtenu 66,12 % des suffrages, l’un des meilleurs scores au niveau national.

Thales : 100 % plus grand pour 100 % de croissance

Le Groupe français Thales va s’envoler sur le Parc du Grand Troyes avec une nouvelle usine de 5 000 m². Il quitte les 2 700 m² vieillissants du quartier troyen des Écrevolles qu’il occupe depuis 1983. Spécialisé dans les solutions de connectivité pour les cockpits avec de l’électronique pour l’aviation, le spatial, la défense et la cybersécurité, Thales est implanté à Troyes depuis 1974. Le spécialiste des hautes technologies pour l’aéronautique construit un bâtiment de 10 millions d’euros à Troyes pour accompagner une activité multipliée par deux en trois ans. Le site y emploie 110 personnes. Le nouveau site répondra aux exigences environnementales et permettra de mettre en oeuvre de nouveaux aménagements pour le confort des salariés avec notamment des postes plus ergonomiques et l’automatisation des tâches sans valeur ajoutée.

Clarins, l’usine dynamisante

C’est à Troyes que Clarins a choisi d’implanter sa seconde usine française. Le groupe cosmétique pourra ainsi doubler sa capacité de production qui génère aujourd’hui 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploie 8 000 collaborateurs. Un moyen de répondre aux marchés internationaux dans lesquels Clarins exporte déjà dans 150 pays et de sécuriser la production en cas d’incident sur un site. Quatre mois après le démarrage, l’usine Clarins vient de sortir son millionième produit. Sur le Parc du Grand Troyes, l’usine occupe un terrain de 13,5 hectares avec une surface déployée de 31 000 m² pour l’usine. À terme, les espaces libres de l’usine accueilleront 18 lignes pour atteindre la vitesse de croisière de 100 millions d’unités produites par an. Clarins poursuit son plan de développement avec l’arrivée de quatre lignes de conditionnement dont l’une dédiée au fameux Double Sérum à l’automne. Une ligne de fabrication avec trois cuves destinées à la préparation et au mélange sera mise en service fin 2025.

Les Fonderies de Sougland entrent dans le giron d’ACI Group

La renommée de l’entreprise axonaise a grimpé l’an dernier grâce à la création d’un « barreau de chaudière » ultra-performant qui lui a valu d’être invitée au salon du « Fabriqué en France », organisé à l’Elysée. Cet établissement, implanté depuis près de cinq siècles à Saint-Michel-en-Thiérache, a eu récemment l’opportunité d’être mis en lumière pour l’excellence de sa production et son potentiel de développement. Après de nombreuses transformations et quelques changements de propriétaires au cours des siècles, les Fonderies de Sougland se sont spécialisées, depuis une vingtaine d’années, dans la production de pièces de haute précision pour l’industrie. La renommée de l’entreprise a grimpé l’an dernier grâce à la création d’un « barreau de chaudière » ultra-performant. Le résultat d’une politique volontaire de recherche et développement, à laquelle elle consacre 10 % de ses 6 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Maréchalle fête son 150e anniversaire

Créée par l’arrière-grand-père Arthur, la concession agricole Maréchalle a célébré à Asfeld son 150e anniversaire autour de Luc et de sa fille, Aude, qui représente la sixième génération de dirigeants. Aujourd’hui, Maréchalle (6,9 millions d’euros chiffre d’affaires) compte 25 salariés répartis sur quatre sites implantés à Sains-Richaumont, Trosly-Loire et Coucy-lès-Eppes (Aisne) et Asfeld (Ardennes). Elle est spécialisée dans les outils du travail au sol, l’agriculture de précision, l’irrigation industrielle et agricole tout en exerçant différentes activités : achat, vente et réparation de matériels agricoles, de pièces détachées, espaces verts et construction de matériels agricoles.

MARS

Mourmelon, vitrine de la mutation énergétique de l’armée

Pour mener à bien la transformation énergétique du camp bâti de Mourmelon-le-Grand (Marne), le ministère des Armées a engagé un ambitieux plan d’action concrétisé en 2022 par un Contrat de Performance Energétique (CPE) d’un montant global de 86 M€ portant sur une durée de 20 ans. Complexe et technique, le projet marnais a bénéficié de l’expérience et de l’antériorité des autres CPE pour assurer la transformation énergétique du camp bâti. Avec des résultats probants, puisque outre une baisse de 44% de la consommation d’énergie, les nouveaux équipements assurent un usage de près de 80% d’énergies renouvelables et une réduction des gaz à effet de serre de l’ordre de 86%, soit 13 600 tonnes par an.

BAMA lance un nouveau fonds d’investissement

Les Business Angels Marne Ardennes (BAMA) franchissent une nouvelle étape avec le lancement de SIBAMA, une Société d’Investissement de Business Angels (SIBA) afin de soutenir l’innovation et le dynamisme économique. Ce véhicule d’investissement collectif vise à renforcer le soutien financier et stratégique aux start-up de Champagne-Ardenne mais aussi plus largement du Grand Est. Avec SIBAMA, la trentaine d’investisseurs privés des Business Angels marnais et ardennais pourront désormais mutualiser leurs investissements, limitant ainsi les risques tout en apportant des financements plus conséquents aux entrepreneurs.

« La nouvelle industrie sera entièrement électrique »

Le Directeur général de Bpifrance a rencontré les dirigeants de trois entreprises rémoises : Charbonneaux-Brabant, Latitude et Vranken-Pommery et rappelle ses recettes pour la réussite de la réindustrialisation du pays. Fervent défenseur de la réindustrialisation du pays, Nicolas Dufourcq ne ménage pas ses efforts pour promouvoir le tissu industriel, ses innovations et ses avancées technologiques. Avec un but : que l’industrie atteigne les 12% du PIB du pays en 2040. Un objectif toujours réalisable selon lui, qui nécessitera « 500 000 recrutements et un paquet de tranches nucléaires, parce que cette nouvelle industrie sera entièrement électrique ».

Cora devient Hyper U

Passé d’abord dans le giron de Carrefour, l’hypermarché Cora de Villers-Semeuse a ensuite été cédé à une enseigne concurrente suite à une mesure imposée par la Haute Autorité de la Concurrence au regard de la proximité (à peine 3 km) entre le Carrefour de la Croisette et l’ex-Cora de Villers-Semeuse. C’est la coopérative U qui a racheté le mastodonte villersois (330 employés sur une superficie de 12 000 m2) pour y ouvrir fin mars-début avril 2026 une enseigne Hyper U. Une première sur le territoire ardennais. Cette arrivée va marquer une étape importante dans le milieu de la grande distribution ardennaise où la concurrence promet d’être vive entre le Leclerc de Sedan, le Carrefour de la zone de la Croisette à Charleville-Mézières et le nouveau venu, Hyper U. Un bailleur indépendant sera appelé à gérer ce dernier.

La scierie Tarteret, entre IA et système D

La Scierie Tarteret crée un algorithme d’optimisation de débit de bois en temps réel grâce à l’IA. Baptisée ChenAIe, la technique améliore le rendement financier sur chaque planche d’environ 15 % par des calculs de découpe générés par l’intelligence artificielle. L’IA permet d’optimiser l’utilisation du bois et d’en limiter les pertes. Après deux ans de développement et de multiples ressources, dont six nouvelles recrues, l’entreprise auboise optimise sa découpe et inaugure trois prototypes de machine implantés en production. Le système a demandé deux ans de Recherche et Développement avec le Commissariat à l’énergie atomique pour l’architecture de la solution et le Centre technique des industries pour les choix de machines et les plans d’installation.

La start-up Ellipse Bikes recycle les vélos Angell

Un mois après l’annonce faite par Ellipse Bikes de récupérer les vélos de la société Angell qui annonçait son placement en liquidation judiciaire, la start-up troyenne organise les collectes. Elle propose aux propriétaires d’un vélo Angell de le ramener avec, en échange, un bon de 500 € sur l’achat d’un vélo électrique Ellipse Bikes. Une communication notamment relayée par son site internet, mais surtout soutenue par une filière qui se construit, l’idée étant de valoriser et de recycler les pièces détachées ou de les stocker, voire, pourquoi pas, de reconditionner des vélos de seconde main. Pour Ellipse Bikes, il s’agit notamment de préserver le marché du Made in France dans un secteur hyper concurrentiel. Le bon d’achat de 500 € offert par Ellipse Bikes aux propriétaires des vélos rappelés en a déjà séduit quelques-uns qui se sont tournés vers la startup troyenne. Ellipse Bikes fabrique et commercialise des modèles de 2 400 à 3 000 € selon le niveau d’options choisi. La start-up équipe aussi les entreprises avec des modèles en location et les collectivités comme dernièrement Troyes Champagne Métropole.

L’Oréal résiste à la crise du luxe et investit 50 m€ dans l’Aisne

L’Oréal résiste à la morosité ambiante. La société de produits de beauté et de parfums affiche pour 2024 un chiffre d’affaires en croissant de 5,6 %, à 43,48 milliards d’euros, et un bénéfice de 6,4 milliards d’euros, en hausse de 3,6 %. Le groupe est présent depuis longtemps sur deux marchés, grand public et luxe et l’Aisne qui abrite deux des 11 usines du groupe dans l’Hexagone, une dans chacun des deux domaines. Les deux sont à Gauchy, dans l’agglomération de Saint-Quentin. La Soprocos (Société de produits cosmétiques), va bénéficier d’un sérieux agrandissement, avec un nouveau bâtiment de près de 3 000 m². Celui-ci accueillera une production complémentaire de « produits crémeux », offrant une diversification au site. L’autre usine, Fapagau (Fabrique de parfums de Gauchy), qui travaille pour la division « Luxe » de L’Oréal, regroupe pas moins de 23 marques, telles Lancôme, Yves Saint-Laurent, Armani, etc.

Transports Lebrun : le colza en attendant l’électrique

L’entreprise de transports basée à Vauciennes (Marne) poursuit son engagement dans la décarbonation de ses activités grâce à un carburant végétal et teste des véhicules électriques en voie d’une future acquisition.

J.B. Bourin président de la chambre d’agriculture des Ardennes

En mars, la Chambre d’agriculture de Ardennes procède à l’installation de son nouveau président et de ses membres. Les élections générales tenues du 15 au 31 janvier ont abouti à la victoire de la Coordination Rurale. Et sa tête de liste, Jean-Baptiste Bourin, est élu après trois tours de scrutin grâce à son âge plus avancé (43 ans) devant Renaud Chatry (FDSEA-JA). Il succède à Benoît Dave.