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Huit nouveaux incubés à Rimbaud’Tech

Start-up. L’écosystème carolomacérien vient de dévoiler les noms des entreprises figurant à sa douzième promotion. Découverte.

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Photo de Nicolas Raulin, Jérôme Moinet, Romuald Schaeffer et Benjamin Guilbert
Parmi les nouveaux incubés figurent (de gauche à droite) Nicolas Raulin, Jérôme Moinet, Romuald Schaeffer et Benjamin Guilbert. (Crédit : PR)

Après un cursus de 24 journées de formation qui et une session collective en StarterClass intensive afin d’établir une feuille de route pour lancer leur produit sur le marché, huit entrepreneurs (un record en la matière !) ont reçu le feu vert du comité d’engagement pour une immersion en incubation individuelle.

Mission au long cours

Tous répondent à des critères incontournables : créer leur entreprise dans les Ardennes, présenter un projet innovant et ambitieux, accepter l’entrée dans une communauté pour être accompagnés par des experts et être prêts à donner suffisamment de temps.

« Intégrer Rimbaud Tech durant trois ans est un processus exaltant et difficile. Ce n’est pas un long fleuve tranquille. Beaucoup de candidats finissent par abandonner en cours de de route, souvent pour raisons personnelles, défaut de soutien des proches et manque de motivation et d’abnégation. L’incubation n’est pas un sprint mais un marathon au cours duquel on est constamment dans l’action », tient à préciser Quentin Delaire, le responsable de Rimbaud’ Tech avant de rappeler qu’une soixantaine de projets ont été accompagnés depuis 2017.

La promotion des nouveaux entrants

Voici la liste des start-up qui vont bénéficier d’un soutien sur-mesure :

Storm skin wear : Déjà bien avancé, ce projet porté par Lucie Rupt propose la vente de cosmétiques naturels de haute résistance adaptés aux conditions climatiques et aux milieux difficiles.

Mon pote mecano : Benjamin Guibert entend révolutionner l’achat de véhicules d’occasion en proposant un service d’inspection détaillé (250 points de contrôle) et impartial réalisé par des techniciens automobiles formés et agréés, augmentant ainsi la transparence et la confiance entre acheteurs et vendeurs.

Histia : Histia est « le premier générateur de documents qui automatise la rédaction d’études de marché pour les entreprises ». La solution permet aux clients de gagner du temps et de prendre des décisions plus informées afin de générer une valeur ajoutée dans la stratégie d’affaires. L’équipe est constituée de deux développeurs spécialisés en IA et en infrastructure serveurs issus de CentraleSupelec et Epita, ainsi que de Léopold Servais, CEO et étudiant à HEC Paris.

Alpha Lyra : Déjà créateurs de My Mira, Dorian Gaillot et Andy Lavredine souhaitent développer des outils et prestations IA à destination des e-commerçants de la région Grand Est afin de leur permettre de gagner du temps dans la rédaction de messages aux clients tout en suggérant d’autres solutions.

Payp : Trois experts du milieu immobilier, Mathilde Girardot, Esteban Boudalia et Armand Franas visent à révolutionner le conseil en immobilier d’entreprise. Le projet met également un fort accent sur la formation des consultants.

Panda, Courtiers en crédits : Grâce à un modèle innovant et un outil de DATA « apte à révolutionner l’approche au service de l’efficience », Jérome Moinet envisage de lancer un nouveau mode de distribution du courtage en prêts.

Animez-moi : Romuald Schaeffer projette de fonder « la première plateforme d’inspiration offrant un large choix de prestataires et d’artistes pour animer tous les événements de la vie en offrant une qualité de prestation et de réussite ». Cette solution numérique se propose d’aider les gens voulant organiser un évènement original et marquant.

Sophie : À partir d’une assistante vocale sous IA générative, Nicolas Raulin veut renforcer la sécurité et les relations sociales des personnes âgées en perte d’autonomie, qu’elles soient à domicile ou en établissement spécialisé. « Mon projet a pour mission de simplifier les interactions en réunissant les générations, les familles et les personnes en difficulté qui souvent se sentent isolées. » Concernant l’écosystème des start-up, Quentin Delaire précise : « On constate de plus en plus de demandes de candidatures multi générationnelles et mixtes. Il y a un vrai engouement sur ce territoire. C’est un signal très positif. »