Entreprises

Goodflag désinhibe Lex Persona qui change de nom

Services. Acteur de la signature électronique, Lex Persona change de nom pour renforcer son positionnement de prestataire de services de confiance qualifié.

Lecture 3 min
Photo de David Coridun et François Devoret
David Coridun, directeur général et François Devoret, président, dévoile la nouvelle identité de Lex Persona qui devient Goodflag. (Crédits : MBP)

Lex Persona s’affranchit et devient Goodflag. Une nouvelle marque pour amorcer le nouveau positionnement de l’entreprise qui passe d’éditeur de logiciel à opérateur de services de confiance. « Nous avons une position d’expertise française, un niveau d’audit le plus élevé en Europe avec les standards les plus élevés et nous ne nous interdisons pas de proposer notre expertise hors de nos frontières », annonce David Coridun, le directeur général. « Nous allons arrêter d’être timides, notre technologie n’a pas de frontières en Europe ».

Le spécialiste aubois de la signature électronique reconnu à l’échelon européen pour son expertise veut protéger les utilisateurs de la fraude ou l’usurpation d’identité grâce au déploiement de la signature électronique qualifiée. « Il y a juste une précision importante : quand nous parlons de prestataires de services de confiance, ce sont les services qui sont de confiance, pas le prestataire. Goodflag est prestataire de services de confiance… de confiance ! », précise François Devoret le fondateur. « Parce que nous avons des qualifications, des certifications, nous sommes qualifiés par des certificats ISO 27001, nous possédons une infrastructure souveraine, notre propre Data Center avec notre propre système, etc. »

Anticiper l’ordinateur quantique

Goodflag, pour une signature électronique de confiance. (Crédits : DR)

L’entreprise, qui clôture avec un chiffre d’affaires de 4,6 millions d’euros en 2024, vient d’ouvrir son capital à ses salariés. Elle projette à moyen terme une levée de fonds de plus d’un million d’euros pour renforcer le développement des produits et des technologies et innover en permanence. Il s’agit notamment de travailler, d’une part, sur la scalabilité de l’offre pour répondre au plus grand nombre et, d’autre part, de se préparer à la puissance de l’ordinateur quantique. Celui-ci ne fera qu’une bouchée du chiffrement généré par l’algorithme cryptographique asymétrique RSA actuellement utilisé pour chiffrer les données confidentielles. Un long travail de tests et d’implémentation pour basculer en cryptographie post-quantique sachant résister aux ordinateurs quantiques se met en place pour être prêt au basculement.

Goodflag, qui compte 40 salariés dont 15 personnes en développement et en production, renforcera également ses équipes de 20 nouveaux talents tant techniques que commerciaux pour exporter la solution. « En R&D, nous avons ces deux axes de travail avec la scalabilité et cryptographie post-quantique. Nous n’avons pas le couteau sous la gorge », poursuit François Devoret, « nous avons nos solutions et nos clients. Mais, nous nous y préparons ». Goodflag entend bien poursuivre sa croissance pour atteindre un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros à quatre ans, mettre un pied en Europe et devenir le leader français de la signature électronique.