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Eté Indien poursuit sa montée en puissance

Start-up. Après avoir été incubée puis hébergée de 2018 à août 2023 au sein de Rimbaud’Tech, la start-up est devenue une PME de treize salariés s’appuyant sur 330 prestataires en France. Elle vient d’intégrer un nouveau bâtiment à Charleville-Mézières.

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Photo de Benjamin Braquet et Julien Odienne
Benjamin Braquet et Julien Odienne, les co-fondateurs d’Eté Indien. (Crédit : PR)

Agrée depuis 2019 par l’Etat comme « entreprise solidaire d’utilité sociale », Eté Indien fait aujourd’hui figure de référence dans la santé et le bien-être des seniors. Créée en 2017, la jeune entreprise n’en finit pas de monter en puissance depuis que Benjamin Braquet et Julien Odienne ont intégré Rimbaud’Tech en 2018.

« Au sein de cet incubateur, nous avions des personnes pour nous accompagner et nous challenger. On a alors modifié notre offre de services pour aller vers le BtoB en proposant des programmes innovants de prévention de la santé pour les 55 ans et plus à des groupes de protection sociale et aux caisses de retraite. L’intérêt pour notre activité a alors grandi et en 2018 et 2019, nous avons enrichi notre panel en faisant appel sur le terrain à des professionnels diplômés en activité physique adaptée et en amplifiant ce réseau national au fil des années. Ce qui nous a permis de commencer à faire du chiffre d’affaires », rappellent les deux amis d’enfance.

Par la suite, d’autres étapes cruciales ont été franchies : recrutement d’une première salariée, Maude Carpentier - devenue responsable nationale des opérations -, obtention de nouveaux marchés avec des mutuelles, bailleurs sociaux, collectivités et résidences, ouverture d’une antenne régionale en Ile-de-France avec deux salariés et une sélection comme lauréat de la quatrième promotion du dispositif Scal’E-nov porté par la Région Grand Est. « Tout cela a accéléré notre développement et Eté Indien a alors passé un cap », constate Benjamin Braquet.

Le coup de pouce de la Macif et de SOS

Mieux encore : en 2022, la Macif et le groupe SOS, expert européen du médico-social, intègrent l’actionnariat de la scale-up ardennaise. « Ils ont parié sur nous en entrant dans le capital d’Eté Indien et en nous soutenant financièrement à travers une levée de fonds de 250.000 euros. Bpifrance nous a aussi octroyé un prêt innovation de 100 000 euros ».

Depuis, Eté Indien profite de l’expertise de ses deux actionnaires principaux : la Macif comptant plus d’un million de seniors parmi ses adhérents et SOS possédant des résidences et des Ehpad.

Fort de ce soutien, l’ESUS ardennaise, après avoir avancé à une vitesse mesurée et maîtrisée voulue par ces gestionnaires, pense désormais, avoir trouvé les moyens d’aller un peu plus vite dans son essor (3 000 personnes accompagnées, 40 000 lecteurs du blog).

« On a donc recruté quatre personnes pour consolider nos compétences et compléter un effectif fort de treize salariés : deux-tiers à Charleville-Mézières et un-tiers hors du département. » Eté Indien conçoit dorénavant à destination de ses clients 300 programmes par an pour le maintien en forme et la limitation des aggravations de maladies chroniques (marche, cous de gym douce, yoga, danse, relaxation, cardio, équilibre et coordination) financés à 100 % par les caisses de retraite ou mutuelles. Il s’appuie sur 330 enseignants libéraux couvrant tous les départements français et la Guadeloupe après avoir été initiés par les chefs de projets d’Eté Indien.

« Nous avons identifié différents besoins liés au public seniors pour mettre en place différentes actions et signé un partenariat avec des fédérations pour permettre aux personnes que nous prenons en charge de poursuivre ensuite leurs activités physiques dans des clubs locaux encadrés. Nous proposons nous-mêmes une option « seconde jeunesse » par séances live quotidiennes ».

Depuis août 2023, Eté Indien vole de ses propres ailes. La PME a, en effet, acquis et rénové pour une enveloppe de 180 000 euros des locaux de 140 m² à proximité de la tour Lamartine. Ils seront officiellement inaugurés le 24 novembre.