Entreprises

Cérésia en route vers la culture… du résultat

Agriculture. Le groupe coopératif agricole régional, basé à Reims, a réuni ses partenaires pour présenter ses résultats 2022 et ses ambitions à l’horizon 2027.

Lecture 4 min
Photo de Antoine Hacard et Stéphane Michel
Antoine Hacard (à gauche) et Stéphane Michel, président du conseil d’administration et directeur général d’un groupe coopératif ambitieux. (Crédit : JR)

Le groupe Cérésia est présent dans 8 départements à travers les Hauts-de-France, le Grand-Est et l’Ile-de-France, sur un territoire animé par 5 régions commerciales, disposant de 141 points de collecte et d’approvisionnement, de 34 magasins Sévéal, 14 magasins vigne, 4 sites industriels, 2 stations de semences.

Il rassemble 4 300 agriculteurs-coopérateurs et compte 700 collaborateurs. Si son ADN s’exprime surtout dans les grandes cultures, il intervient aussi en viticulture, élevage, engrais, ainsi que dans la logistique et la distribution.

Pour pérenniser les exploitations

Au cours de l’exercice clos au 30 juin 2022, qui a été présenté à quelque 260 partenaires, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 753 M€ (dont 13 % réalisés par les filiales), pour un résultat net de 3,4 M€. Le total de bilan s’élève à 501 M€ (dont 23 % de capitaux propres, à 116 M€) pour une capacité d’autofinancement de 17,9 M€ (dont 4,7 M€ issus des filiales). Sur l’exercice, Cérésia a réalisé une collecte de 1 700 000 tonnes (dont 1 200 000 T de blé), 33 % des céréales collectées étant exportées.

Antoine Hacard, président du conseil d’administration, et Stéphane Michel, directeur général, se félicitaient de ces résultats solides, obtenus dans un environnement économique et un contexte géopolitique compliqués. Des résultats solides « qui permettent d’envisager l’avenir avec confiance ».

Au-delà des chiffres, cette réunion était aussi l’occasion de présenter la “feuille de route stratégique” de Cérésia et les ambitions de la structure à l’horizon 2027, dans une optique globale de pérennisation des exploitations agricoles des adhérents.

Performance vertueuse

À ce titre, Cérésia entend devenir le leader régional dans l’accompagnement des transitions environnementales – transitions financées par la création de valeur et la performance économique – au service de la performance agricole. Ainsi, aux valeurs traditionnelles d’un groupe coopératif (la responsabilité, l’équité, la transparence), Antoine Hacard ajoutait une bonne dose « d’entrepreneuriat et de culture du résultat ».

Comme l’exposait Stéphane Michel, ce langage d’entreprise, mais toujours au service des adhérents, doit se traduire d’ici 2027 par « l’amélioration de la performance (en passant de 8,8 M€ d’excédent brut d’exploitation, ou EBE, à 15 M€), l’apport de valeur ajoutée des filiales (de 5 M€ d’EBE à 10 M€), et des solutions permettant à 100 % des adhérents d’accéder et de s’engager dans la transition agroécologique ».

En ce sens, Cérésia doit faire la jonction entre l’économie et l’écologie, dans une vision de performance vertueuse. L’agilité, l’adaptabilité, la flexibilité sont donc au programme des prochains exercices du groupe. Les résultats attendus sont d’autant plus clairs qu’Antoine Hacard l’a été lui-même : « Ne pas atteindre ces objectifs n’est pas une option… »