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Une antenne Champagne pour la Chambre Professionnelle

Accompagnement. L’antenne Champagne de la Chambre Professionnelle du Conseil Grand Est a vu le jour fin février, à Reims. Elle entend fédérer les consultants de proximité engagés dans l’accompagnement des entreprises et des organisations régionales.

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Photo d'Amélie Favaro, Arnaud Philibert et Mathieu Domon
De gauche à droite : Amélie Favaro (membre antenne Champagne), Arnaud Philibert (président CPC Grand Est), Mathieu Domon (vice-président CPC Grand Est et antenne Champagne) (Crédit : JR)

La Fédération Nationale des Chambres Professionnelles (www.fncpc.org) aura 30 ans d’existence cette année. Elle organise, structure, professionnalise et promeut la filière du conseil de proximité à travers son réseau de 12 Chambres régionales et de 29 délégations territoriales, participant ainsi activement, avec plus d’un millier de membres, au développement économique des territoires.

C’est ainsi que la CPC Grand Est, sise à Strasbourg, vient d’installer son antenne Champagne à Reims. L’objectif et bien de permettre aux consultants qui la rejoignent - souvent des indépendants, ou à la tête de petites structures - de disposer d’un réseau, de partager avec leurs pairs, de se former, de rester en veille, d’être mis et de mettre en relation, de communiquer sur leurs expertises et d’améliorer leur visibilité auprès des acteurs économiques locaux. Bref, s’il fallait résumer : de sortir de l’isolement grâce à la puissance du collectif. Mathieu Domon, qui prend en charge l’animation de l’antenne Champagne, a donc fait les… présentations, devant plus d’une vingtaine de participants, et en présence d’Arnaud Philibert, président de la CPC Grand Est.

Couteaux suisses de l’entreprise ?

Pour autant, il reste sans doute à préciser quels sont ceux qui, faisant profession de conseil(s), vont adhérer à la CPC. Ceux-là (ou celles-là, évidemment) aiment à se définir comme des « entrepreneurs du conseil ». à ce titre, ce sont des consultants qui apportent aux chefs d’entreprise leur expertise approfondie, fondée sur leur expérience, dans un domaine spécifique. Ils s’adressent souvent à des patrons de petites entités, qui n’ont pas à leur disposition les ressources nécessaires et spécialisées pour traiter de sujets pourtant essentiels au développement de leurs activités. Il peut s’agir de prévention des risques, de formation, de démarche RSE, de performance énergétique, de ressources humaines, de stratégie de développement, etc. Les champs d’intervention sont multiples.

Ces entrepreneurs du conseil, Arnaud Philibert les définit d’une façon imagée comme « des solutionneurs de caillou dans la chaussure », Mathieu Domont y voit quant à lui « quelqu’un qui aide un chef d’entreprise à porter un fardeau, avec la capacité d’améliorer les performances d’une organisation qui doit faire face à des problèmes ». Il ajoute : « Le consultant est une variable d’ajustement qui fait preuve d’agilité, de souplesse, en donnant une vision extérieure de l’organisation. Chaque client étant unique, le consultant doit s’adapter à chaque profil, faire preuve d’empathie pour comprendre les besoins et les défis du client afin de résoudre ses problèmes, être courageux aussi pour présenter et défendre des vérités inconfortables et des idées à contre-courant… » Et si ces entrepreneurs du conseil, tout compte fait, étaient des « moutons à cinq pattes », des couteaux suisses de l’entreprise ?

La visibilité d’abord

En France, et selon le Syntec Conseil, le marché du conseil génère un chiffre d’affaires de près de 20 Md€. Selon l’OPIIEC, la croissance du secteur est estimée à 11 % pour 2024 et à 12,5 % pour 2025. Si l’on considère que 70 % du marché est absorbé par les grands cabinets de conseil, les 30 % restant sont « à la main » des indépendants. Dès lors, dans ce vivier de compétences que représente la CPC (qui n’est pas un syndicat), la visibilité des consultants indépendants est au cœur des préoccupations et des objectifs.

« Visibilité entre nous, déjà, permettant à des confrères de s’épauler sur des missions, ou pour répondre à plusieurs à des appels d’offres - ce qui est très compliqué tout seul -, visibilité également du collectif par les institutionnels… », précise Mathieu Domon. Voilà à quoi contribue la CPC, en constituant ce collectif en mesure de « travailler ensemble ».

C’est ce qu’ont bien compris les participants à cette présentation de l’antenne Champagne de la Chambre Professionnelle du Conseil Grand Est, antenne à laquelle certains ont d’ores et déjà adhéré, et dont les membres tiendront leur première assemblée plénière le 5 avril prochain.

Contact antenne Champagne de la CPC Grand Est : Mathieu Domont - Tél. : 06.48.02.25.66.