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AG du Medef Marne : l’optimisme comme étendard

Medef. En dépit d’une ambiance politico-économique nationale plutôt morose, Damien Sionneau, président du Medef Marne, a toutefois souligné, à l’occasion de l’assemblée générale de la structure, que « l’on n’est pas entrepreneur si on n’est pas optimiste… ».

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Photo de Christian Brethon, Jérôme Sevean, Fabien Petit, Damien Sionneau, Christophe Marcquet, Stéphane Charre et Laurent Malolepsza
Accroupis de gauche à droite : Christian Brethon (président délégué), Jérôme Sevean (vice-président Châlons). Debouts de gauche à droite : Fabien Petit (trésorier), Damien Sionneau (président), Christophe Marcquet (vice-président Epernay), Stéphane Charre (membre du bureau), Laurent Malolepsza (vice-président Reims). (Crédits : JR)

Certes, l’année 2023 est déjà presque loin, mais c’était bien l’assemblée générale 2023 qui réunissait les membres du Medef Marne en cette fin novembre. Une année 2023 qui voit la structure présenter un compte de résultat positif, à 3 249,99 €, ce que l’on peut souligner puisque seulement deux structures du Medef terminent l’année 2023 en vert dans le Grand Est. Si le Medef Marne compte quelque 220 adhérents directs et 6 branches professionnelles, l’ambition du président Sionneau est d’accroître cet effectif (adhérents directs) de 30 % dans les années à venir. Le tiers sortant du conseil d’administration a été renouvelé. Ont été élus ou réélus pour les 3 prochaines années : Jean-Marc Béguin, Philippe Gayet, Audrey Lallement, Audrey Marlé, Jérôme Mât, Sylvain Mary, Nadia Mazocky, Kevin Monvoisin, Manuel Reman, Damien Sionneau.

Solidarité entrepreneuriale

En introduction à cette AG, Damien Sionneau a regretté que l’économie soit instrumentalisée dans le débat public en faisant fi du principe de réalité. Le seul point commun de toutes les vraies fausses bonnes idées émises ici et là étant de provoquer l’inverse de l’effet recherché. « Non, on ne peut pas atteindre le plein emploi sans carnets de commandes nécessitant de nouveaux recrutements ; non, il ne peut pas y avoir de hausse de pouvoir d’achat et de partage de la valeur si cette valeur n’est pas créée en amont ; non à l’augmentation du coût du travail par la baisse des allègements de charges, qui serait une lourde menace pour l’emploi et la performance économique des entreprises ; oui au maintien des aides à l’apprentissage (succès de l’apprentissage, passé de 350 000 à 1 million d’apprentis) ; c’est bien la capacité de nos entreprises à rester économiquement performantes qui permettra d’assurer durablement l’emploi, les augmentations de salaire, le financement de notre protection sociale et de l’innovation, le développement des territoires… » Manière pour les entreprises, aux yeux de Damien Sionneau, d’assurer leur rôle de dépositaires d’une partie du bien commun.

Par ailleurs, il rappelait qu’avec 300 mandataires, généralement bénévoles, au sein de plus de 80 instances, le Medef Marne œuvrait au développement des entreprises du territoire dans une logique de solidarité entrepreneuriale.

Et avant qu’Alain Goudey (voir encadré) n’incite à appréhender rapidement– par l’information, par la formation – l’émergence de l’intelligence artificielle dans les entreprises, Damien Sionneau rappelait qu’en dépit de la conjoncture, « on n’est pas entrepreneur si on n’est pas optimiste… ». Dont acte.