Une future AOP pour le cidre de Thiérache et de l’Avesnois en préparation
Agriculture. En Thiérache et dans l’Avesnois, la filière verger est en pleine structuration : producteurs, collectivités et acteurs agricoles travaillent main dans la main pour faire émerger une nouvelle marque régionale, en vue d’une future Appellation d’origine protégée (AOP).

Ce cidre local pourrait bientôt bénéficier d’une reconnaissance nationale.
En Thiérache et dans l’Avesnois, la filière verger est en pleine structuration : producteurs, collectivités et acteurs agricoles travaillent main dans la main pour faire émerger une nouvelle marque régionale, en vue d’une future Appellation d’origine protégée (AOP).
Réunis le mardi 8 juillet à La Capelle, dans l’Aisne, plusieurs partenaires publics et privés ont dressé un bilan d’étape. Au cœur des discussions : le dépôt imminent de la marque « Cidre d’Avesnois-Thiérache » à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), et la définition d’un cahier des charges exigeant pour garantir l’authenticité des produits du territoire.
L’ambition est claire : mettre en valeur les vergers traditionnels et les savoir-faire locaux, tout en ouvrant des perspectives commerciales aux producteurs. Pour l’heure, la zone géographique concernée par l’AOP a été définie et validée avec les instances de certification, mais il reste encore plusieurs étapes à franchir : modalités de contrôle, critères gustatifs, encadrement des pratiques de culture et de transformation…
Le projet n’empêche pas les producteurs de poursuivre leurs activités à l’export, notamment vers la Belgique et les Pays-Bas. La stratégie vise à concilier circuits courts, ancrage local et partenariats commerciaux déjà existants. Un équilibre délicat mais jugé possible.
En parallèle, les porteurs du projet souhaitent mobiliser des relais locaux pour promouvoir cette identité cidricole naissante : restaurateurs, acteurs du tourisme, traiteurs… Des profils variés sont recherchés pour porter la bonne parole du cidre de Thiérache et de l’Avesnois.
Prochaine étape : faire connaître ce breuvage régional et lui donner la place qu’il mérite dans les verres comme sur les cartes des établissements. Le chemin vers l’AOP est encore long, mais les fondations sont solides.