Collectivités

Un point justice au sein du Tribunal judiciaire de Charleville

Justice. Pour renouer le lien avec les justiciables, le Tribunal judiciaire de Charleville-Mézières vient d’ouvrir un relais d’accès au droit pour faciliter la justice de proximité.

Lecture 3 min
Vivien David, le président du tribunal judiciaire. Pascal Rémy

Dans le cadre de la promotion des services publics de proximité, un point justice au sein du Tribunal judiciaire de Charleville-Mézières a été inauguré. « Par ce biais, nous portons l’ambition qui consiste à rapprocher les citoyens des services publics. Il en va de la justice comme des autres administrations. Cette structure permettra aux gens qui le désirent d’accomplir leurs démarches judiciaires de plus en plus dématérialisées, prendre des renseignements et mieux connaître leurs droits. Telle est d’ailleurs l’ambition de ces lieux de proximité », s’est exprimé le préfet des Ardennes, Jean-Sébastien Lamontagne.

Le représentant de l’Etat a profité de cette opportunité pour faire un point sur le réseau France Services pour lequel les Ardennes avaient été retenues comme endroit d’expérimentation. « La montée en puissance est régulière puisque nous comptons aujourd’hui 17 espaces labellisés « France Services ». Sept autres seront mis en place en janvier 2022. Il s’agit ainsi de faciliter la vie quotidienne des habitants ayant des difficultés de mobilité et d’accès aux outils informatiques en leur offrant un outil de proximité leur permettant de régler des problèmes liés à la santé, la retraite, les finances, l’emploi ou de justice. Une belle dynamique même s’il reste encore à intensifier ces efforts dans certains quartiers ou zones rurales.

Aide de professionnels de plusieurs spécialités

Avec la création du point justice carolomacérien, la justice s’inscrit aussi dans une démarche « gratuite, confidentielle et ouverte à tous ». Des professionnels spécialisés et formés (huissiers, notaires, avocats et médiateurs) de même qu’un site internet des bornes de télé-consultation seront disponibles pour répondre aux questions et permettre ainsi une égalité de traitement entre usagers. « Il s’agit d’une alternative efficace pour la résolution des conflits en amont et en complément de l’action judiciaire mais il faut encore arriver à promouvoir les effectifs de médiation », estime Vivien David, le président du Tribunal judiciaire.