Collectivités

Premiers rendez-vous à la Cité internationale de la Langue française de Villers-Cotterêts

Culture. L’inauguration approchant, la Cité internationale de la Langue française (CILF) commence à remplir son agenda et ouvrir les réservations.

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Photo de la Cité internationale de la Langue française de Villers-Cotterêts
(Crédit : DR)

Dès le 19 octobre, jour de l’ouverture solennelle présidée par Emmanuel Macron, il sera possible de visiter la CILF, installée dans le Château de Villers-Cotterêts, magnifiquement restauré.

Depuis le 5 septembre, il est déjà possible de réserver sa visite en ligne. Vu l’affluence prévisible, il est prudent de le faire. Dès les premiers jours, près de 3 000 réservations ont été enregistrées. Du 19 au 29 octobre, la visite est gratuite. Une façon efficace d’amorcer la pompe. Ensuite, le tarif est de 9 euros pour un adulte, mais ce sera toujours gratuit pour les moins de 26 ans.

Pour fluidifier le parcours, 25 personnes sont admises tous les ¼ d’heure de 10h à 17h30. Elles découvriront l’exposition permanente au fil de quinze salles réparties en trois sections, agrémentées d’une soixantaine de dispositifs interactifs, qui permettent de jouer avec la langue et les mots, dont une « bibliothèque magique ».

Durant les 10 premiers jours, sont également programmés des animations, performances ou spectacles, comme une lecture d’Albert Cohen par Patrick Timsit, « Langue de rire » avec le Belge Vizorek et l’Ivoirienne Epi, une conférence de Daniel Picouly ou encore « Histoire de Babar » de Francis Poulenc et Jean de Brunhoff interprétée par Lambert Wilson et Philippe Cassard. Ils sont tous ouverts gratuitement à la réservation. Ensuite, les spectacles, par exemple de Linda Lemay, Daniel Auteuil ou Thomas Fersen, seront payants.

Grogne syndicale

Le revers de la médaille, c’est un début de contestation sociale initiée par l’intersyndicale du Centre des Monuments Nationaux (CMN), auquel la CILF est rattachée. Une manifestation a déjà réuni une centaine de personnes devant le château de Villers-Cotterêts. Les syndicats contestent la concession au secteur privé de plusieurs services de la CILF, comme l’accueil, l’entretien et la sécurité. Une quarantaine d’emplois sont concernés, tandis qu’une trentaine d’autres ont été créés au sein de de la fonction publique.