Collectivités

Les aides économiques de Châlons Agglo boostent l’attractivité

Finances. Châlons Agglo met en place de nombreuses aides économiques afin de soutenir l’attractivité, de telle sorte, qu’en moyenne, pour un euro d’argent public dépensé, ce sont 6,2 euros qui sont investis sur le territoire.

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En 2024, l’aide la plus substantielle apportée par Châlons Agglo dans le cadre du soutien au développement d’entreprise est celle accordée à Dhygietal, avec une subvention s’élevant à 608 000 euros. (Crédits : ND)

Les équipes du développement économique de Châlons Agglo ne ménagent pas leur peine afin de développer l’attractivité du territoire. Pour cela, un certain nombre de mesures sont mises en oeuvre, que cela soit dans le domaine de l’habitat, du soutien aux entreprises ou encore du commerce. « Châlons Agglo accompagne les propriétaires dans leurs travaux d’amélioration de l’habitat. De décembre 2020 à décembre 2024, la collectivité a aidé à l’accession à la propriété ou à la rénovation de 786 logements, pour un montant de 17,8 millions d’euros de travaux », indique Jérôme Mât, Vice-Président en charge du Développement économique et durable. L’effet de levier est ainsi pour un euro d’argent public dépensé dans le programme OPAH (Opération programmée pour l’amélioration de l’habitat) de 5,65 euros investis sur le territoire. « Ce qui fait travailler les entreprises locales puisque 70% des travaux sont réalisés par des sociétés du territoire », souligne Jérôme Mât.

Effet De Levier De 1 À 11,5€

Concernant le soutien à l’implantation des entreprises, la collectivité là aussi, a mis en place un accompagnement financier. « Depuis la suite du CRSD (Contrat de Redynamisation de Sites de Défense), nous avons créé de nouveaux dispositifs d’aides, effectifs depuis 2022. » Ainsi, en deux ans, Châlons Agglo a accompagné et soutenu des entreprises dans leur projet d’implantation ou de développement à hauteur 506 000 euros, sur un investissement total de 5,8 millions d’euros. « L’effet de levier est ici considérable. Pour un euro dépensé, 11,5 ont été investis. » Vice-Président en charge du Développement économique et durable donne ainsi l’exemple de l’implantation d’Epco Grand Est, une filiale d’Epco Méditerranée basée dans le sud de la France, à Orange et qui « a choisi de s’implanter à Châlons sur une friche appartenant à Grantil, concrétisant ainsi un projet exogène particulièrement ambitieux. » 3,5 millions d’euros ont d’ores et déjà été investis par l’entreprise qui compte créer 40 emplois. En 2024, l’aide la plus substantielle apportée par Châlons Agglo dans le cadre du soutien au développement d’entreprise est celle accordée à Dhygietal, avec une subvention s’élevant à 608 000 euros. L’entreprise spécialisée dans la vente de cosmétique en ligne a fait bon usage de cette aide puisqu’elle continue de se développer, avec le rachat de Pascal Coste Shopping, devant apporter pas moins de 250 000 commandes supplémentaires.

Les chiffres de l’attractivité dévoilés par les équipes de Châlons Agglo témoignent donc des programmes soutenus par la collectivité : en 2024, l’accompagnement à hauteur de 478 000 euros de subventions attribuées a débouché sur la création de 398 emplois, dont 156 exogènes. « C’est du concret », souligne Jérôme Mât. Toutefois, la place pour l’implantation de nouvelles entreprises commence à cruellement manquer… « 28 hectares sont encore disponibles », dévoile-t-il, rappelant la contrainte de la loi ZAN : « Nous allons réévaluer notre Plan intercommunal d’urbanisme et démontrer que nous sommes vertueux au niveau foncier. Nous avons fait un gros travail de reconversion de friches après le départ de l’armée qui avait laissé 137 ha de foncier. » Des reconversions sont toujours en cours avec notamment la friche dite « Corbineau » de 36 ha, la friche Mory d’1,13 ha devant déboucher sur la création de 50 emplois. « Nous avons reconverti 100% des friches à notre main en 10 ans. » Au total, en 2024, 200 entreprises locales ont bénéficié des accompagnements mis en place par Châlons Agglo, représentant 6,2 euros d’investis pour 1 euros d’argent public dépensé.