Le Grand Est, première Région pour les subventions accordées à ses territoires
Budget. Gon-flé par des subventions exceptionnelles d’investissement, le budget 2024 du Grand Est (4 427 M€) est un budget record à plusieurs titres, comme le montre le rapport de la Direction Générale des Collectivités Locales. Au-delà de l’aspect conjoncturelle, la Région s’inscrit structurellement au rang des bons gestionnaires des deniers publics.

Le Budget Primitif 2024 du Grand Est (4 427 M€), premier BP métropolitain hors Ile-de-France, devant ceux des Hauts-de-France (4 315 M€) et de l’Auvergne-Rhône-Alpes (4 252 M€), est également un record en matière de recettes (4 109 M€), lesquelles ont permis un investissement massif, largement au-dessus de la moyenne métropolitaine. Les territoires de la région ont ainsi enregistré des fortes subventions, supérieures de 30% à la moyenne nationale.
Ce Budget Primitif 2024 de la Région affiche une dépense, fonctionnement et investissement inclus, par habitant de 781 €, soit 38% au-dessus de celle moyenne de la France métropolitaine, hors Corse. Le Grand Est occupe le premier rang des plus grosses dépenses nationales, devant les Hauts-de-France (709 €), la Normandie (663 €) et le Centre-Val de Loire (622 €).
Un investissement supérieur à la moyenne métropolitaine
Les dépenses de fonctionnement par habitant (429 €) sont supérieures à la moyenne nationale de 27% et placent le Grand Est au deuxième rang des Régions, derrière les Hauts-de-France (434 €) et devant le Centre-Val de Loire (402 €). Les dépenses d’investissement (352 €) sont supérieur de 55% à celles de la moyenne nationale. Le Grand Est est la Région qui investit le plus, devant la Normandie (288 €) et l’Occitanie (239 €). L’investissement représente 45% de ses dépenses contre une moyenne métropolitaine de 40%, une proportion qui la situe, ici encore, au premier rang.
Dans les dépenses de fonctionnement, les charges de personnel (64 €) sont supérieures à celles de la moyenne métropolitaine (59 €). Le Grand Est occupe ainsi le cinquième rang des régions aux plus fortes dépenses de personnel, derrière la Bourgogne-Franche-Comté (75 €), les Hauts-de-France et la Normandie (72 €), la Nouvelle-Aquitaine (69 €) et à égalité avec l’Occitanie.
Une position moyenne pour la dette et l’épargne
Le Grand Est occupe également la première place en matière de dépenses d’intervention (subventions aux territoires, en fonctionnement et investissement). Les 243 € par habitant sont supérieurs à la moyenne métropolitaine de près de 30%. Le Centre-Val de Loire (241 €) et les Hauts-de-France (235 €) complètent ce podium.
L’endettement de la Région (480 €) est comparable à celui de la moyenne métropolitaine (477 €) et place le Grand Est en sixième position des Régions les plus endettées, derrière l’Occitanie (571 €), les Hauts-de-France (553 €), les Pays de la Loire (534 €), la Provence-Alpes-Côte d’Azur (531 €) et l’Ile-de-France (521 €).
En matière d’épargne (74 € pour la brute et 36 € pour la nette), critère essentiel pour la capacité d’investir d’une collectivité territoriale, le Grand Est occupe une position moyenne en France métropolitaine, à la cinquième place et quasiment dans la moyenne métropolitaine, qu’il s’agisse d’épargne brute (épargne de gestion moins les charges financières) ou d’épargne nette (épargne brute moins le remboursement de la dette).
Source : Rapport de la DGCL sur les Budgets Primitifs 2024 des Régions.