Le centre de ressources et d’expertise Grand Est Transformation Numérique est lancé
Numérique. Les centres de ressources et d’expertise Grand Est Transformation sont des accélérateurs régionaux de transformation, de business et d’innovations au service des objectifs du Business Act de la région Grand Est.
L’idée générale étant de fédérer et d’accompagner des offreurs de solution, des chercheurs, des écoles au service des développements à venir dans la transition numérique, l’industrie 4.0 et 5.0, le numérique et la santé. Le numérique ayant la spécificité d’être indispensable pour atteindre tous ces objectifs.
« Il va permettre de structurer la communauté des offreurs dans le Grand Est, de la faire grandir au service des objectifs de transformation numérique des entreprises du Grand Est », précise Thierry Meynle, président de Grand Est Transformation Numérique, lui-même dirigeant de l’entreprise Divalto. « Grand Est Transformation numérique s’articule autour de quatre missions précises et d’un programme qui compte déjà 80 actions », indique pour sa part Boris Ravignon.
Quatre missions que sont l’organisation de la communauté d’offreurs de solutions, la mise en place d’expertises académiques et de liens vers les entreprises, le lancement de formation pour répondre aux besoins de ressources humaines et enfin le rayonnement afin de « positionner le Grand Est comme un acteur majeur du numérique en France ». L’idée est aussi de donner envie aux futurs talents du numérique d’étudier dans la région et d’y travailler ensuite.
La bataille de la formation
« Nous avons triplé les moyens alloués à la formation dans le numérique », rappelle le vice-président du Grand Est. La palette de formation ne cesse de s’étoffer. L’Université de Technologie de Troyes, qui développe par ailleurs des activités de recherche, forme des ingénieurs informatiques très recherchés. Plus récemment, l’École 42 vient de lancer un nouveau campus à Mulhouse pour y former des développeurs. Les besoins sont importants. « L’un des obstacles majeurs à franchir est celui des ressources humaines », reconnaît Thierry Meinle. « Actuellement, dans le Grand Est, il nous manque au moins 10 000 collaborateurs dans le numérique », estime pour sa part Boris Ravignon.
Les programmes ambitieux de formation mais aussi le rayonnement dont Grand Est Transformation Numérique entend faire profiter les start-up et entreprises régionales devraient apporter des solutions. Il est grand temps de miser sur le numérique. François Baroin, président de Troyes Champagne Métropole mais aussi observateur des grandes évolutions économiques en tant que président de la banque d’investissements Barclays France, constate « une envolée spectaculaire des valorisations des start-up du numérique traduisant un intérêt stratégique croissant ».