Collectivités

La reconversion de Clairvaux se précise

Aménagement. Tout se met en place cette année en prévision de la désignation des porteurs de projet en 2023.

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Le site de l’Abbaye de Clairvaux fait l’objet d’un ambitieux programme de reconversion dans la perspective de la fermeture de la prison centrale historique. G.D

Le projet de reconversion du site de Clairvaux suit son cours.

Engagé par l’État, propriétaire du site, et les collectivités locales (Région Grand Est, Département de l’Aube, communauté de communes de la région de Bar-sur-Aube, commune de Ville-sous-Laferté), ce dossier est engagé dans un esprit partenarial. Ainsi, un nouveau comité de pilotage s’est tenu à la mi-février entre ces acteurs à Troyes, dans les locaux de la préfecture de l’Aube. Organisée en présence également des parlementaires aubois ainsi que de l’association Renaissance de Clairvaux, cette réunion a permis de faire le point sur le calendrier.

Deux études préalables ont déjà été finalisées, l’une portant sur l’état de conservation des bâtiments et la seconde sur l’impact et l’attractivité touristique du site. D’autres études sont programmées cette année, portant notamment sur l’environnement, les aspects juridiques ou encore l’impact hydraulique. Toujours en 2021, une convention sera signée entre l’État et les collectivités, probablement au printemps, afin de formaliser les engagements des acteurs dans le projet de reconversion. Un assistant à la maîtrise d’ouvrage sera ensuite sélectionné afin de les assister notamment dans la rédaction du projet stratégique Clairvaux et l’organisation des phases de mise en concurrence. Enfin, c’est au cours du second semestre que sera lancée la consultation de mise en concurrence des porteurs de projet pour la reconversion du site.

QUATRE PISTES RETENUES

Pour rappel, quatre propositions avaient été retenues suite à l’appel à idées. Le groupe Eiffage proposait une reprise globale du site avec la création d’un musée, d’un pôle d’hôtellerie-restauration et d’activités liées à l’équitation. Pour sa part la société Soverency a lancé l’idée de création d’une « cité-plateforme pour la recherche européenne articulée autour de trois pôles, culturel, écologique et numérique ». Le cabinet d’architecture Jacques Royer envisage la reconversion de certains bâtiments autour d’activités culturelles, sportives et touristiques. Enfin, l’association Renaissance de Clairvaux (dont le fondateur et ancien maire de Bar-sur-Aube, Jean-François Leroux est décédé récemment), émet l’idée d’un projet global de reconversion autour d’activités culturelles fortes liées au site, ainsi que des pôles économiques et touristiques. Les projets retenus seront désignés au cours du premier trimestre 2023, et les premiers travaux pourront alors être engagés. C’est également au cours de cette même année, mais au second semestre, que la maison centrale de Clairvaux fermera définitivement ses portes pour permettre la poursuite des travaux de reconversion du site.

Les activités économiques engendrées par la reconversion du site de Clairvaux doivent permettre de compenser les nombreux emplois pénitentiaires supprimés. L’objectif clairement affiché étant d’en faire non seulement un lieu de visite culturelle et touristique mais également un véritable écosystème économique innovant.