Cité internationale de la langue française : l’UPJV à la manœuvre
Culture. Le Centre des monuments nationaux (CMN) et l’université de Picardie Jules-Verne (UPJV) ont conclu, lundi, à Amiens (Somme) un partenariat visant à mettre en œuvre l’animation des futurs projets culturels et scientifiques au château de Villers-Cotterêts qui doit accueillir, en mars 2022, la Cité internationale de la langue française.
Engagée depuis le 15 avril dans un cycle de conférences autour de « La langue française dans tous ses états », l’université de Picardie Jules-Verne (UPJV) poursuit sa collaboration avec le Centre des monuments nationaux (CMN) pour le pilotage des activités de la future Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts.
Selon les universitaires, plusieurs axes vont être déployés : la mise en valeur de « la création, l’innovation, la recherche, le débat d’idées, la prospective sur et avec la langue française », la recherche sur « l’histoire et le territoire spécifique d’implantation du château de Villers-Cotterêts » et « le développement d’outils et ressources numériques, par l’exploitation de techniques de photogrammétrie et d’orthophotographie et la création de modèles 3D sur l’ensemble de l’édifice ou des éléments ponctuels ».
À l’automne 2019, le Président de la République, Emmanuel Macron, avait annoncé le lancement de ce projet d’envergure qui a vocation à devenir « un lieu de création, d’innovation et de diffusion de la culture en langue française dans le monde ». Laissés à l’abandon, les 23.000 mètres-carrés du château axonais, où François 1er instaura l’usage du français dans les actes publics par l’ordonnance Guilelmine de 1528, a bénéficié de 210 millions d’euros pour sa restauration, notamment dans le cadre du plan de relance.