Le dévoilement des nouveaux malus sur les achats de véhicules thermiques essence ou diesel a clairement annoncé la couleur pour les Français : les amateurs de « bagnole » vont devoir passer à la caisse !
Une stratégie qui n’aura clairement aucun impact environnemental puisqu’elle devrait surtout avoir pour effet de faire entrer des euros dans les caisses de l’Etat au vu de la baisse de tous les seuils d’émission, ce qui aura pour conséquence de concerner aussi les véhicules les plus modestes.
De l’autre côté du prisme des acquéreurs, le plafond de malus est porté de 50 000 à 60 000 euros, pour des véhicules très haut de gamme, autrement dit pour un public totalement insensible à cette différence. On peut s’interroger sur la volonté gouvernementale de mettre fin aux habitudes d’achat des Français pour leur forcer la main à se diriger vers d’autres solutions : la location ou vers l’électrique. Dans le premier cas cela revient à être « condamné » à verser un loyer à vie à des constructeurs.
Dans le second cas, il s’agit de s’engager dans une technologie encore contestée tant écologiquement que techniquement avec l’incertitude de voir les bonus s’évaporer et d’autres taxes apparaître sous d’autres prétextes. Quant à l’argument du protectionnisme aussi tardif que bienvenu, il ne tiendra pas longtemps face à la contre-offensive des marques chinoises qui ont déjà annoncé réfléchir à créer des usines en Europe pour contourner le texte, voire à casser les prix pour inonder le marché français. Dans un tel combat, on connait déjà le perdant...