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Clément Beaune lance la campagne européenne

Elections. La campagne des élections européennes du 9 juin prochain est bel et bien lancée. À Epernay, pour lancer la campagne de la liste de Valérie Hayer, candidate de la majorité présidentielle, c’est l’ancien secrétaire d’état chargé des Affaires européennes Clément Beaune qui s’est prêté à l’exercice du plaidoyer pour l’Europe.

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Photo de Franck Leroy, Aina Kuric et Eric Girardin
Franck Leroy, président de la Région Grand Est, Aina Kuric, conseillère régionale et Eric Girardin, député de la Marne, entourent Clément Beaune, ancien secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes. (Crédit : BB)

Accueilli devant une centaine de personnes par Franck Leroy, président de la Région Grand Est mais surtout ancien maire d’Epernay et Eric Girardin, député de la circonscription, l’ancien ministre a tout d’abord insisté sur le bilan positif d’Emmanuel Macron en matière de politique européenne, avant de multiplier les exemples d’interventions positives de l’Europe pour la France ces dernières années, à commencer par la mise en place d’une force d’intervention face aux changements climatiques avec la mise en place de moyens communs de coopération et de sécurité civile entre les pays.

Au sujet de la taxe carbone aux frontières du continent, le Député de Paris insiste : « Nous voulons des échanges justes. Cette taxe est déjà en vigueur pour la sidérurgie, demain elle le sera pour le secteur automobile ».

De nombreuses avancées

Quant au plan de relance de près de 800 milliards d’euros suite à la crise Covid, « tout commerçant, tout artisan, tout chef d’entreprise en a bénéficié », estime-t-il. Et à celles et ceux qui dénoncent les échanges internationaux, il rappelle que la France exporte et a besoin de le faire dans le cadre d’accords commerciaux : « 20% de la production française est exportée, nos entreprises ont besoin de l’Europe », soulignant au passage que les récents accords signés avec le Canada ont permis d’augmenter les exportations de produits français outre-atlantique. Sans oublier les évolutions positives engagés ces dernières années, notamment en matière de travailleurs détachés et d’uniformisation de règles sociales.

Mais selon l’ancien ministre, être pro-Européen ne doit pas conduire à une absence de remise en cause de ce qui ne fonctionnerait pas correctement au sein des institutions ou dans les décisions prises. « Etre pro-Européen c’est aussi être réformateur de l’Europe ». Et ce malgré une situation internationale pour le moins tendue sur notre propre continent, avec la guerre en Ukraine. « Ça n’est pas contradictoire. La gravité de la situation ne veut pas dire qu’on n’a pas un projet pour demain ». Et pour Clément Beaune, demain commence dès le 9 juin.