Monthermé sera-t-il élu village préféré des Français ?

« C’est pour nous et la communauté de communes Plateau et Vallées d’Ardenne un très beau coup de projecteur et une grande fierté de fédérer les Ardennais et aussi les habitants du Grand Est derrière nous », réagit le maire de Monthermé, Catherine Joly, qui espère maintenant que tous seront nombreux à voter pour la commune de la Vallée de la Meuse abritant plus de 2 000 « Baraquins », nom qui aurait pour origine les habitants des quelques maisons ouvrières situées en bord de Semoy, surnommés « ceux des baraques ».

Après avoir été une importante cité religieuse, avec la présence de l’abbaye de Laval-Dieu, édifice fondé par les Chanoines de Prémontré au XIIe siècle, de l’église Saint-Léger (XVe), partiellement refortifiée et recouverte de fresques murales du XVIe siècle ainsi que du sanctuaire Saint-Antoine situé au hameau des Haut-Buttés, cette commune a aussi été marquée par son histoire industrielle.

Son secteur métallurgique alimentait des clouteries, boulonneries, ardoisières, fonderies et une verrerie. De ce passé ouvrier, on trouve encore la Maison du Peuple, anciennement Bourse du travail où les syndicats tenaient des réunions et où les sans-emploi venaient chercher du travail.

Aujourd’hui, il reste des PME comme Forgex, la Sefac ou encore Plafométal. Mais Monthermé a également su se faire connaître par son attrait touristique. À commencer par la boucle de la Meuse qui l’entoure et les superbes panoramas pouvant être découverts par les promeneurs sur les hauteurs des différents sites et pics rocheux.

La longue Roche, Roc la Tour, la Roche à 7 heures, la Roche aux sept villages, celle de la Roma et la Croix Sainte-Anne offrent en effet d’époustouflants points de vue sur le village tout en permettant de se plonger dans de nombreuses légendes médiévales, dont celle des Quatre Fils Aymon. En arpentant la proche forêt, les touristes peuvent se livrer à de très belles randonnées pédestres dans la nature environnante. Quant aux amateurs de vélo, ils se rendent sur le voie verte transemoysienne.

N’oublions pas, enfin, les trois campings locaux (Port Diseur, l’Echina et Rapides de Phade) et le port de plaisance labellisé Pavillon bleu, souvent pris d’assaut à partir du printemps par les camping-cars et les bateaux de croisière qui, en s’amarrant aux 174 mètres de quai, contribuent à l’essor du tourisme fluvial. À travers trois manifestations – le Printemps des Légendes, la Fête du Café et le Festibarock’in – Monthermé sait aussi maintenir de l’animation au sein du bourg.