Festilight investit toujours
Événementiel. En 25 ans et malgré les difficultés, la PME auboise est devenue l’un des leaders des décorations lumineuses et festives.
Chez Festilight, la résilience fait partie de l’ADN de l’entreprise. Savoir persévérer contre vents et marées est la spécialité de Didier Maroilley qui est parti de rien pour créer le numéro trois français de la décoration lumineuse, Festilight. « En un peu plus de 25 années d’existence, nous sommes passés de 2 à 130 personnes et arrivés à réaliser un chiffre d’affaires annuel de 20 millions d’euros », confie le fondateur de la PME auboise, Didier Maroilley.
Mais au départ, l’affaire était pourtant mal embarquée, comme il l’a rappelé aux 400 invités venus fêter les 25 ans dans les locaux de Villechétif. En 1996, avec un ami et associé, Laurent Ruelle, ils partent en Chine à la recherche d’une idée pour monter une entreprise. L’idée sera lumineuse, sous la forme d’un cordon de lumière. Mais de retour en France, ils ne trouvent pas le bon marché de suite.
« Nous avons perdu 750 000 francs la première année, pourtant, on a continué de croire en notre idée », rappelle aussi le chef d’entreprise. Le bon marché sera finalement celui des illuminations de Noël.
Avec des développements techniques, Festilight révolutionne ce marché de niche et finit par s’imposer grâce aussi à sa créativité. Ses décors lumineux illuminent en fin d’année aussi bien les grands magasins parisiens que les hôtels de luxe de la capitale ou encore des avenues prestigieuses à Londres, Séoul et bien sûr Paris. Festilight s’est aussi diversifiée dans l’affichage dynamique avec Pixxaro, dans les produits évènementiels son et lumière, les décors urbains festifs.
Investir toujours et encore
Mais Festilight n’est pas à la fête tous les jours. Le virus du Covid 19 a bien failli chambouler tous les plans. « Nous avons investi pendant la crise sanitaire, alors même que tout le secteur de l’évènementiel était à l’arrêt et incertain sur son avenir : certains nous ont pris pour des fous », confie Didier Maroilley. Il a fait le bon choix puisque les faits lui ont donné raison.
L’activité événementielle a repris, mais avec des évolutions auxquelles la PME auboise s’était préparée.
Par exemple, l’activité de location de décors lumineux et festifs de fin d’année est en forte progression. L’entreprise a augmenté ses capacités logistiques en prévision de cette évolution. Fidèle à sa stratégie, Didier Maroilley continue d’innover et de se réinventer.
C’est ainsi que l’entreprise est passée à la fabrication de ses supports de décors en plastique recyclé et recyclable. Auparavant, celle en aluminium était réalisée à l’extérieur.
Pour internaliser le process, il a fallu investir 400 000 euros pour trois machines spéciales de fabrication additive. Des imprimantes 3D format XXL qui permettent aussi davantage de créativité. À cela s’ajoute l’extension nécessaire des locaux de Villechétif pour plus d’un million d’euros, notamment pour l’accueil de cette nouvelle activité pour laquelle l’entreprise auboise a lancé sa propre marque, « Le Motif Français ».