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L’Aube déclare sa flamme aux JO

Sécurité. Avec un Test Event national de sécurité sous haute surveillance et sous l’œil de la ministre des Sports, la répétition du parcours de la flamme olympique dans l’Aube est une réussite.

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Photo du test du passage de la Flamme Olympique à Troyes
La Flamme à Troyes très encadrée par les forces de sécurité (Crédit : MBP)

Beau fixe ce 22 mars, tant du point de vue météo que pour le test du relais de la flamme grandeur nature sur un itinéraire proche du parcours officiel du 13 juillet prochain dans l’Aube. 90 porteurs, désignés par les communes ou associations locales et encadrés par le Comité des Jeux Olympiques, portent fièrement la flamme certes éteinte pour la répétition qui fait office de référence nationale et qui déjà rassemble son public. « Dans le département, ça vibre, c’est sûr », souligne Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports présente pour le début du relais à Nogent-sur-Seine avec Tony Estanguet, président de Paris 2024.

« Je crois qu’on a tous maintenant envie que ça se concrétise et on sent dans les territoires cette mobilisation collective ». L’exercice millimétré et chronométré doit permettre d’anticiper tous les scénarios qui perturberaient l’évolution de la flamme. Il a montré l’implication de l’ensemble des acteurs et des collectivités et les consignes ont été respectées : circulation, stationnement, retrait des véhicules sur le parcours, information des citoyens.

Pour Thierry Mosimann, coordinateur national pour la sécurité des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, « le test est un très beau succès riche en enseignement. Notre rôle est de préserver l’intégrité de la flamme avec un cordon de sécurité et de garantir la mobilité de la flamme ». Policiers, gendarmes, CRS, membres du GIGN, pompiers, militaires et réservistes des départements voisins et bénévoles vont ainsi assurer la sécurité du relais, encadrant le porteur par une surveillance rapprochée mais aussi par hélicoptère, drone, avion, bateau, moto, voiture ou camion. Tous les moyens et compétences sont déployés. Gregory Murac, directeur délégué du relais de la flamme est satisfait. « Nous repartons de cette journée solides sur nos bases et aussi avec quelques points que nous allons retravailler pour être parfaits lorsque la flamme arrivera en France le 8 mai à Marseille ».

« L’échec n’est pas une option »

La préfecture de l’Aube travaille depuis de nombreux mois à la préparation de cette journée du 22 mars qui augure celle du 13 juillet où la lumière olympique entrera dans le département. Avec plusieurs événements prévus entre la journée test, le passage du Tour de France le 7 juillet, le relais de la flamme le 13 juillet et la flamme paralympique le 26 août, la préfète de l’Aube Cécile Dindar rappelle qu’il s’agit « de vrais défis de sécurité intérieure. Les collectivités territoriales et les forces de l’ordre ont été fortement mobilisées ces dernières semaines. Nous avons fait beaucoup de parcours de reconnaissance, de réunions pour préparer dans les moindres détails cette journée, étant entendu que c’est une journée test. L’objectif est aussi de voir ce qu’il faut améliorer dans le dispositif même si la répétition conforte les principes d’organisation qui ont été posés avec un déroulé qui se passe bien, de manière fluide. Outre les quelques centaines de participants du dispositif national, les 200 forces de sécurité intérieure dédiées à la sécurisation des deux convois, les participants du Comité des JO, les observateurs, localement plus de 720 personnes assurent les relayeurs et sécurisent le jalonnement du parcours ». Avec 4 milliards de téléspectateurs, 13 millions de spectateurs et 15 000 athlètes, comme le précise Thierry Mosimann, « l’échec n’est pas une option ».