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Champagne Création lance Zone 51, un laboratoire dédié à l’IA

Numérique. Le pôle digital de l’entreprise spécialisée en communication et marketing, Champagne Création, lance « Zone 51 » son Digital Lab, afin de répondre voire de devancer, les besoins de ses clients en Intelligence Artificielle (IA).

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Photo de Guillaume Galandon
Guillaume Galandon, Responsable du Pôle Digital de Champagne Création, veut, avec Zone 51 « rendre quelque chose de complexe, simple à utiliser et de manière pérenne ». (Crédit : ND)

L’intelligence artificielle est décidément LE sujet du moment pour les entreprises. Et l’agence de communication Champagne Création n’échappe à la règle. Voilà plusieurs mois que son pôle digital travaille sur la question en explorant les dernières tendances et innovation en la matière, avec comme but de toujours mieux répondre aux attentes des clients.

« Champagne Création a bientôt 50 ans, et alors que nos métiers sont très évolutifs, il nous faut nous adapter continuellement », expose Guillaume Chevron, Président de l’entreprise. Concernant l’écoresponsabilité, l’agence a par exemple développé un Green Lab, Vert-Veine, pour accompagner les clients dans une démarche durable (stratégie, design graphique, site bas carbone, mesures positives, etc.). Idem pour l’intelligence artificielle, Champagne Création, en collaboration avec son pôle digital, lance la Zone 51, en référence à la fameuse zone aux États-Unis.

« Comme la Zone 51 dans le Nevada, en ce qui concerne l’IA, on ne sait pas trop ce qu’il s’y passe, on imagine des choses et pourtant, elle est bien là. Nous devons donc non seulement nous y intéresser mais également la maîtriser pour l’utiliser au mieux », poursuit-il. Guillaume Galandon, Responsable digital au sein de l’agence fait savoir : « Sur la partie purement digitale, nous proposons tous les services que pourrait proposer une agence parisienne. Notre équipe multidisciplinaire, composée de webdesigners, développeurs, chefs de projets et community managers collabore étroitement pour tester et mettre en œuvre ces nouveautés. »

Préserver la créativité propre à chacun

Écran à l’appui, le responsable expose les différents travaux réalisés à l’aide de l’IA. « Quand on demande aux créateurs de réaliser un visuel à l’aide de l’IA, une fois que l’outil est bien maîtrisé, on y retrouvera « la patte » de chacun et sa personnalité, comme cela pourrait l’être avec une création classique. En combinant le savoir-faire des directeurs artistiques avec le potentiel de l’IA, nous sommes en mesure d’aller plus loin et plus rapidement tout en préservant notre touche créative distincte », insiste Guillaume Galandon. Surtout, l’agence digitale a désormais intégré l’intelligence artificielle dans son gestionnaire de contenus libres de droits (DRUPAL) et propulsé par OpenAI.

« Cette solution, fondamentale pour la gestion de nos sites web, permet à nos clients les plus néophytes de produire facilement et efficacement divers types de contenus, que cela soit des articles de fond, des actualités, ou même des offres d’emploi. » Le but est de « combiner l’intelligence humaine avec la puissance de l’intelligence artificielle », cette dernière venant en soutien et en gain de temps.

La possibilité est aussi donnée au client de pouvoir rédiger un texte optimisé pour le référencement, un aspect incontournable pour qu’un site internet apparaisse en premier choix, ou de générer une traduction automatique dans de nombreuses langues. « Mais attention à ne pas se focaliser sur un seul type d’IA », prévient Guillaume Galandon, qui indique d’autres IA pour d’autres usages, comme Gemini (anciennement Bard) – IA développée par Google – et efficace si l’on veut produire de l’actualité.

« La surcouche d’OpenAI permet d’encapsuler les données du client dans sa propre base de données, ce qui rend donc la solution autonome et personnalisée. » Génération de texte optimisé mais aussi d’images. « L’important, c’est que l’on va venir générer des visuels sur du « brand content », illustrations que le client serait allé chercher auparavant dans une base d’images. Là, il va pouvoir la générer tout seul. En revanche, la partie créative humaine sera toujours là pour les tâches à valeur ajoutée comme les photographies d’une campagne de publicité ou d’un événement », insiste Guillaume Chevron.

Exemple à l’appui avec une campagne d’une Maison de champagne, où cette dernière est venue dresser une table avec la bouteille de la marque et une jolie vaisselle. Une installation qui a donc nécessité les services d’un photographe professionnel… mais où l’IA est intervenue pour modifier l’arrière-plan. La cour derrière la fenêtre est ainsi devenue en quelques clics un joli paysage de vignoble champenois… « Auparavant, nous aurions fait cela avec Photoshop, cela aurait pris une journée. Avec l’IA, cela ne prend plus qu’une heure ou deux, car il faut quand même affiner la demande, là aussi de manière professionnelle. » Avoir la bonne utilisation de l’intelligence artificielle c’est aussi ce que propose Zone 51 avec l’organisation d’ateliers et master class.

Les services de l’agence digitale sont à retrouver sur : Z-51.fr