Collectivités

Un stand élargi du Grand Est pour le 60e Salon de l’Agriculture

Agriculture. Le SIA se déroulera du 24 février au 3 mars Porte de Versailles à Paris.

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Photo de Béatrice Moreau, Franck Leroy et Hervé Sanchez
Béatrice Moreau, vice-présidente de la Région Grand Est déléguée à l’Agriculture, Franck Leroy, Président de la Région et Hervé Sanchez, président de la Chambre d’agriculture de la Marne. (Crédit : ND)

C’est dans les locaux du champagne Charles Heston, à Villers-Franqueux, que la Région Grand Est avait choisi de dévoiler, un mois avant la tenue du 60e Salon de l’Agriculture (SIA), du 24 février au 3 mars, les nouveautés qu’elle compte mettre en place. En effet, présent depuis 2011 sur le salon, le champagne Charles Heston combine production de champagne et activité œnotouristique avec un marché du terroir de mars à décembre et un grand évènement, la fête de l’été, qui réunit chaque année plus de 1 400 personnes.

Cette année, le stand du Grand Est sera constitué de 32 îlots sur une surface de 1 550 m², « afin de mettre en avant cette richesse des territoires », indique Franck Leroy, Président de la Région. Un espace « prestige » de 250 m² mettra quant à lui, chaque jour, à l’honneur un département, pour apporter « une nouvelle visibilité et ouverture » (le mardi 27 sera consacré à la Marne, le mercredi 28 à la Haute-Marne, le jeudi 29 à l’Aube, le vendredi 1er mars aux Ardennes).

Une vitrine du savoir-faire

Les producteurs de la marque Bienvenue à la ferme illustreront la thématique « alimentation durable et circuit court » comme chaque année, des animations seront menées par des chefs et des lycées hôteliers. « Il faut saluer l’engagement des producteurs présents », insiste Béatrice Moreau, vice-présidente de la Région Grand Est déléguée à l’Agriculture.

« C’est une implication pas seulement les 10 jours de salon, mais les semaines qui précédent. C’est aussi toute une organisation à prévoir entre ceux qui sont sur le salon et ceux qui restent sur la ferme pour continuer à s’occuper des bêtes et des champs », rappelle celle qui est aussi exploitante céréalière. Le Salon de l’Agriculture revêt également une importance politique « pour relayer la parole des agriculteurs et la vision du terrain ».

Ceux qui y participent reconnaissent que le salon, s’il n’apporte pas un chiffre d’affaires conséquent immédiat, permet d’y acquérir une notoriété, pour peu « que l’on ait ensuite la structure sur place pour ensuite y accueillir les visiteurs », indique Camille Contal de l’exploitation Contal Farmers dans le sud des Ardennes, céréaliers, meuniers et biscuitiers. Leur présence sur le salon leur a notamment permis de rencontrer le chef étoilé rémois Philippe Mille avec lequel ils travaillent désormais.