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L’OPAL en attente d’une nouvelle direction

Logement. L’Office public d’habitat de l’Aisne (OPAL) a perdu coup sur coup son directeur général et son directeur général adjoint.

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Photo de l'Office public d'habitat de l'Aisne
L’Office public d’habitat de l’Aisne (Crédit : OPAL)

C’est un coup dur pour l’Office public d’habitat de l’Aisne (OPAL) qui a perdu, à la suite, son directeur général et son directeur général adjoint. Le premier, Jean-Denis Mège, était en poste depuis 2016. Il a été embauché par un autre bailleur social, Terre d’Armor Habitat, implanté comme son nom l’indique dans les Côtes d’Armor, qui gère 21 000 logements au profit de 40 000 locataires.

Dans une sorte de chassé-croisé, celui qu’il remplace, Eric Cojon, a pris en juin la direction de Partenord Habitat, office public du Nord, qui s’occupe de plus de 53 000 habitations, pour 110 000 personnes logées. C’est un retour dans sa région d’origine, car il a fait ses études à Arras et entamé son parcours professionnel à l’office public du Pas-de-Calais. Il retrouve les Hauts-de-France avec plaisir et des responsabilités accrues.

Dénicher l’oiseau rare

Jean-Denis Mège a quitté le siège de l’OPAL à Laon début novembre. Son adjoint depuis 6 ans, Hervé Euzen, a été chargé d’assurer l’intérim. Mais on a aussi appris qu’il ne resterait pas. Le 30 octobre, il a en effet été recruté comme directeur général par Habitat 08, l’office public des Ardennes, le département voisin. Hervé Euzen doit prendre ses nouvelles fonctions début janvier, ce qui laisse peu de temps à l’OPAL pour trouver son futur directeur général. Le président de l’office, Freddy Grzeziczak, s’y est attelé. Un cabinet de recrutement a été chargé de repérer et contacter les candidats éventuels, afin de dénicher l’oiseau rare au plus vite.

En attendant, Freddy Grzeziczak, également premier vice-président du conseil départemental et 1er adjoint de la maire de Saint-Quentin, se démène pour rassurer tout le monde, l’office qui a en charge 13 600 logements, ses 232 collaborateurs, ses 26 000 locataires et les Axonais. Les élus, lui le premier, sont là pour garantir la continuité du service. Au passage, il insiste sur leurs prérogatives face aux directeurs venus d’ailleurs et qui passent. « Nous, nous vivons dans l’Aisne, affirme-t-il, et nous connaissons le département. » D’après l’OPAL, la procédure devrait prendre 2 ou 3 mois, un peu plus si la personne choisie a un préavis à honorer.