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De nouvelles possibilités de développement pour Reims Habitat

Dossier immobilier. Après avoir changé de statut au 1er janvier 2022 passant d’OPH (Office public de l’habitat) à celui de SEM (Société d’économie mixte) lui ouvrant ainsi de nouvelles opportunités, Reims Habitat accélère son développement.

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Photo de la résidence Edison, dans le quartier Clairmarais
La résidence Edison, dans le quartier Clairmarais, propose 107 logements aux finitions qualitatives. (Crédit : REIMS HABITAT)

C’est un changement de statut qui a été fondateur pour la nouvelle stratégie de Reims Habitat, faisant passer l’organisme logeur dans une autre dimension. Au 1er janvier 2022, il passait ainsi d’OPH (Office public de l’habitat) à celui de SEM (Société d’économie mixte). « Outre des logements, nous pouvons aujourd’hui construire et porter des équipements », explique Vincent Verstraete, Président de Reims Habitat.

Du logement social mais aussi de l’intermédiaire

Ce qui a été le cas par exemple pour le Pôle de Santé « Dunkerque » apportant une offre médicale et paramédicale nouvelle dans le quartier à Maison Blanche ou encore du foyer de jeunes travailleurs « Marie-Clémence Fouriaux II », située au 23 rue Marie-Clémence Fouriaux à Reims et composé de 19 logements, d’espaces communs ainsi que d’un jardin pour un investissement d’1,2 million d’euros.

« Ce type de projets entre complètement dans notre nouvelle stratégie », explique Juliette Lefeu, Directrice générale. Reims Habitat multiplie ainsi les activités, avec du locatif social mais aussi maintenant du locatif « intermédiaire ».

La dernière opération emblématique de cette offre est celle de la résidence Edison (107 logements), dans le quartier Clairmarais, avec des équipements de haute qualité comme des plaques vitro-céramique, un four intégré, une hotte et plan de travail dans la cuisine ainsi qu’un balcon et un emplacement de parking pour chaque logement.

« La cible, ce sont globalement les jeunes actifs, qui trouvent un premier emploi, les travailleurs agricoles, pour qui les prestations et les prix du parc privé ne correspondent pas à leurs attentes. » En 2023, Reims Habitat a ainsi livré 200 logements et compte poursuivre sur ce rythme pour 2024.« Nous sommes passés entre les gouttes d’augmentation des prix des matériaux, ce qui nous permet de garder des offres avec des loyers attractifs. »

Notre raison d’être c’est ‘‘Agir pour bel et bien habiter’’. Il y a tout dans cette phrase. Être dans l’action pour proposer un habitat moderne, joli et tout confort.

« Néanmoins, tous nos emprunts sont indexés sur le livret A qui a augmenté de 1 à 3%. Nous réajustons nos plans de financements pour travailler notre équilibre financier. » Autre axe de développement, Reims Habitat poursuit des opérations d’acquisition et d’amélioration des logements. « Sur l’accession à la propriété, nous travaillons sur une gamme complète de biens via notre filiale Immo’Coop », indique Juliette Lefeu. Et pour l’amélioration des logements, 200 ont été rénovés en 2023, ils seront 300 cette année. « Nous ne sommes plus qu’à 4% de logements en F et 1% en G », précise Vincent Verstraete.

De nouveaux programmes en milieu rural

Dernier axe mené par le bailleur, celui de l’acquisition et de la construction dans les communes du Grand Reims. « Aujourd’hui, beaucoup de maires nous contactent avec du foncier disponible, ce qui est moins le cas aujourd’hui dans Reims. Là, on va alors travailler sur de petites opérations, de 2 à 20 logements », fait savoir la Directrice générale. « Dans le rural, beaucoup d’attention est aussi portée à l’intergénérationnel. » C’est pourquoi Vincent Verstraete le souligne : « Notre raison d’être c’est ‘‘Agir pour bel et bien habiter’’. Il y a tout dans cette phrase. Être dans l’action pour proposer un habitat moderne, joli et tout confort. »