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Renaissance de la Jelly Week : défi relevé avec succès !

Initiative. Sur le thème « Entreprendre en phase avec son époque », la Jelly Week a démontré qu’elle était parfaitement en phase avec les attentes de l’écosystème entrepreneurial de Reims et du Grand Reims.

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Photo de David Leroy, Bénédicte Didier et Sylvie Jolly
David Leroy, gérant de Set Up, Bénédicte Didier et Sylvie Jolly, co-animatrices de l’atelier Entrepreneuriat au féminin. (Crédit : JR)

À quoi reconnaît-on le succès d’un événement ? Au fait qu’il y a eu plus de demandes que de places prévues pour les différents ateliers, par exemple. À cette aune, la Jelly Week, cette semaine de l’entrepreneuriat qui s’est tenue du 2 au 5 octobre, a atteint ses objectifs.

8e du nom (la première édition a eu lieu en 2013) mais interrompue depuis 2019, la Jelly Week – selon l’anglais “jelly” qui se traduit par “gelée” – renvoie à l’image d’une substance molle, malléable, en constante recomposition et dont les contours sont difficiles à définir. « Cela correspond bien à son esprit informel – mais organisé ! –, à l’idée de festival de l’entrepreneuriat, où l’on prend d’un côté, où l’on donne de l’autre, mais toujours avec un contenu qualitatif », explique David Leroy, gérant de Set Up, coopérative d’activités et d’emplois qui porte le Pôle de Coopération pour Entreprendre sur le territoire du Grand Reims dont l’objectif est de « faire de Reims une ville où il fait bon entreprendre », à ce titre organisateur de la semaine.

À l’heure du bilan, David Leroy et la vingtaine de bénévoles de l’organisation ne pouvaient que se féliciter d’avoir relancé la Jelly Week. C’est effectivement un lieu (ou plusieurs lieux puisque 12 sites rémois ont accueilli l’un des 35 ateliers/conférences/rencontres du programme) où tous les entrepreneurs peuvent recueillir énormément d’informations, créer du réseau, des liens, des partenariats, entrer, finalement, dans le tissu économique du territoire.

Un lieu où toutes les structures de l’organisation et des partenaires (une trentaine) sont parfaitement visibles, où les jeunes porteurs de projets peuvent venir toquer à toutes les portes, bref, entreprendre.

Écoute et bienveillance

Au-delà de la convivialité, il faut surtout parler de bienveillance de la part de tous les acteurs/participants, d’écoute de l’autre. Ce fut notamment le cas lors de l’atelier de jeudi après-midi autour de l’entrepreneuriat au féminin, intitulé “Entrepreneuriat féminin et réseaux féminins : la réussite ?”, animé par Bénédicte Didier (Set Up) et Sylvie Jolly (Set Up et réseau Créez comme elles).

S’il apparaît que faire partie d’un réseau d’affaires est important pour développer son entreprise, il faut noter que les femmes s’y engagent moins que les hommes et que la perception “genrée” constitue souvent un frein pour l’accès à un réseau.

Les réseaux féminins permettent de dépasser cette perception, sont des lieux favorables à l’émergence de l’entrepreneuriat collaboratif, dans le cadre d’une stratégie adaptée aux pratiques des femmes entrepreneures.

Au-delà de ces constats, cet atelier fut aussi et surtout un magnifique temps d’échanges, de témoignages, de retours d’expérience de – et entre – femmes, absolument passionnant et enrichissant…

Vers une 9e édition

« Nous avons bien fait de relancer cet événement et sa dynamique », assurait David Leroy, qui tenait à souligner « le soutien inconditionnel de la Ville de Reims et du Grand Reims, sur un territoire demandeur de ce genre de manifestation ». S’il reste maintenant à tirer les enseignements de cette édition 2023, tout le monde parlait déjà de la 9e édition. Bref, on l’a compris, la Jelly Week 2024 est déjà sur les rails...